Vendredi 12 juin 2009 à 19:29
Je peux vraiment restée enfermée dans ma chambre sans parler sans que personne le remarque ( logique, vu que je parle pas, les gens peuvent pas me remarquer, mais pour n'importe qui me connaissant un chouia, la chose est le tellement pas ordinaire, que ça se remarque ). Je suis quasi certaine que je pourais être en train de m'étrangler avec une arrête de poisson que personne ne viendrait. Le temps qu'un quidam s'en rende compte par le truchement de l'inadvertance, j'aurai déjà passé au stade fantome en mission de hantage, mais dans ce cas, je me fais la mallette ailleurs.
A vrai dire, je me sens surtout en colère. Un fois, quelqu'un m'a dit que ma colère, c'est ma façon de me protéger quand je suis blessée et que je sais pas comment faire d'autre. A l'époque, je me suis dit que ça valait bien la peine d'avoir fait 10 ans d'études pour sortir une idiotie comme ça. Mais je demande si ladite personne avait pas raison quelque part. Je ne le saurai jamais ^^
C'est dans ces moments là que je me dis que je vidrais bien mon sac, mais pas ici. Mais, en réflechissant, ça servirait à rien. Et il y aurait tellement de chose à raconter que ça prendrait du temps, et ça changerait surement la façon dont vous me voyez. Donc non, même si c'est nul, je crois que le mieux, c'est de rien changer, de faire comme d'habitude, après tout, la méthode a déjà fait ses preuves, je me suis toujours très bien sortie toute seule.
Ceci dit, il a quand même une chose que je peux dire : j'ai peur de devenir comme ma mère. Et si c'était dans les gênes ? Je vous jure que des fois j'ai l'impression de lui ressembler et j'aime pas ça, parce que c'est jamais dans mes bons moments. J'ai pas envie d'avoir une famille comme ça plus tard. J'ai pas envie que ma fille pleure à cause de moi, j'ai pas envie d'être tellement obsédée par ma petite personne que je vois même pas quand elle va pas. Pourtant, faut bien le reconnaitre, quand ça va pas, je suis capable d'envoyer bouler le monde entier ... qui me le rend bien, finalement.
Est-ce que blablater tout ça ici a vraiment un interet ? Peut être pas, mais d'un autre côté, je me dis que je parle totalement dans le vide, c'est déjà ça.
Vendredi 12 juin 2009 à 17:32
ca y est, ma mère a fait sa petite crise, elle est contente, elle a fait son cinéma, elle a bien embêté son monde et maintenant, elle imagine qu'on va tous faire comme s'il s'était jamais rien passé, comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes. Bin compte la dessus. D'ailleurs, cacao sur le cappuccino, je crois qu'elle a pércuté que de mon point de vue perso, c'était niet, je suis en rogne et je le reste, du coup, bin elle se permet d'être elle même fachée contre moi. Non, mais franchement, qu'est-ce qu'elle espérait ? Que j'allais rentrer avec un joli bouquet de fleurs et lui demander si elle allait mieux ? Faut qu'elle arrête de rêver.
Oui, je sais, dit comme ça, ça fait vraiment la fille pas sympa, mais trop, c'est trop. J'imagine que pour n'importe quel quidam créchant dans une famille un tant soit peu normal c'est incompréhensible, mais moi j'en ai raz le bol de ce cirque.
En plus, j'ai l'impression d'être totalement prise au piège, parce que quoi que je fasse, quoi que je dise, je sais que j'aurai tord, que je m'en prendrai plein la figure ou que ça ne fera qu'empirer les choses. La seule solution que j'ai trouvé, c'est de me pseudo enfermer dans ma chambre en espérant que quelqu'un finisse par se rendre compte que j'ai décidé de cesser toute communication tant que personne n'aura rien fait, ce qui, grosso modo, veut dire que je peux très bien passer le week end à ruminer dans ma chambre sans que personne le remarque. Tant mieux.
Parlons d'autre chose ... j'ai eu mon partiel d'anglais aujourd'hui et, évidement, il y a qu'une crétine qui se fait mal indiquer son amphi, ça tombe sur moi. Que je vous explique : devant les amphis, il y avait une table avec une quidamette, que j'ai bien envie de nommer Greluche the first. Bref, la gugussette était censée dire aux gens où ils allaient : soit à droite dans l'amphi déjà ouvert ( dans ce cas là elle disait rien en fait ) soit à à gauche, dans l'amphi encore occupé et dans ce cas, elle disait aux gens de se mettre sur le côté. Mon tour arrive, Greluche the first dit que cuic, j'en conclue que je vais à droite. Sauf qu'au moment où on a distribué les sujets, j'étais la seule à pas en avoir. Me voilà donc partie pour mon amphi. Où se trouvait justement Greluche the first. Qui trouve rien de mieux à me dire au moment où j'en étais déjà au trois quart de ma trad qu'il fallait sauter des lignes. En plus, elle ose ajouter " c'est pas votre premier partiel pourtant, vous devriez le savoir ! ". Le négatif, je me souviens plus de mon partiel qui date de janvier, qu'est-ce que tu crois, que j'ai une mémoire de pachyderme ?
Et oui, c'est comme ça des fois, ma vie penche sérieusement du côté de la merdicité agravée soupoudrée de désespérance.
Jeudi 11 juin 2009 à 19:17
Sauf que je parle pas de la crise de tout le monde, il y a plus de sous et tout et tout, non, je parle de ma crise, enfin, si ça ne tenait qu'à moi, il n'y aurait pas de crise, mais voilà, si, et c'est pas ma faute, c'est juste moi qui me prend tout sur le coin du nez. Parce que c'est un peu une spécialité dans ma famille, c'est même le sport national officiel de ma mère et elle en fait profiter les autres, parce que c'est sûr que se hurler dessus, c'est plus dur. Evidement, ça arrive toujours quand c'est pas le bon moment. Sinon ça serait pas drôle. Pis que serait ma vie sans quelques crises d'hystérie ?
Bin oui, parce que quand je parle de crise, je parle de cris et de larmes ( non, c'est pas les feux des l'amour, ça aussi ça serait encore trop marrant ). Ceci dit, ça fait très épique.
Avant, je me disais que si j'avais un chéri, j'aurais un refuge pour ces jours là par la même occas, le fait est que niet. Mon chéri il a sa vie et accessoirement une famille et j'ai pas envie de lui réclamer de l'attention, j'ai pas envie de l'appeler pour lui dire que ça va pas, j'ai pas envie de bousiller l'imge qu'il a de ma merveilleuse famille. Mon seul refuge se trouve malheureusement trop loin en ce moment, et il occupé par mémé, je me vois pas squater son canapé, la pauvre. Par le fait, j'ai nul par où aller en dehors de ma chambre qui ne ferme même pas à clé et qui a pas de murs insonnorisés. Aller chez mami, c'est hors de question, j'ai plus envie de me sentir comme un pion dans une partie d'échec. Donc il me reste mon canapé perso et vanelle. Et Monsieur Kleenex.
Pourquoi j'ai pas une famille normale où les gens sont capables de se parler sans crier, où ma mère considère ça normal de travailler et passe pas son temps à se plaindre de tout et de rien et où je serais pas obligée de prendre sur moi pour ne pas hurler tout ce que je pense ?
J'espère que jamais, jamais je deviendrai comme ça, et si un jour j'ai une famille, elle ressemblera jamais à la mienne, je me le jure.
Jeudi 11 juin 2009 à 9:46
Rassurez vous, ce n'est pas une question qu'on m'a déjà posé ^^ C'est juste qu'en me lavant la figure ce matin, je me suis rappelais d'une remarque de Georgia qui disait un truc du genre que personne ne lui avait jamais dit " ta peau est en tonicité, veux tu être ma promise ? " et je me suis dit que c'était une réflexion très pertinante, ce qui, venant d'elle, est assez inhabituel ^^ Et comme je trouvais pas de titre pour mon article, c'est la première chose qui m'ait passé par la caboche.
Hier, j'ai eu ma dernière heure de cours de toute l'année, et, petit morceau de chance, c'était littérature du XX, mon cours préféré avec mon prof préféré ( je suis trop déçue de pas le ravoir avant la troisième année, il est vraiment trooooop cool comme prof ). Maintenant, les partiels, et surtout les révisions commencent. Rien que de penser à lundi, je suis déjà plus crevée que la crevette: imaginez, j'ai une épreuve à 14h qui dure trois heures, sachant qu'on commencera pas à l'heure, et ensuite une épreuve à 17h30, sachant que je dois être là bas à 17h. En gros, je sors d'un partiel de 3 heures et j'enchaine avec une autre heure de partiel ... au joie ! Et Jeudi, j'ai un partiel à 18h30, genre c'était pas possible de faire ça plutôt. Enfin, autre petit morceau de chance, ça sera le dernier partiel de la semaine, avant le C2i de la semaine d'après, mais bon C2i ... ^^
J'ai l'impression d'être retournée en terminale. Genre on passe le bac et ensuite chacun part dans son coin. J'avais retrouvé Lizou et Emil et voilà que c'est fini, je vais de nouveau me retrouver seulabre l'année prochaine, elles vont me manquer. Après avoir passé deux ans à vous voir une fois tous les tremblements de terre, c'était chouette de pouvoir voir certaines d'entre vous si souvent.
En fait, pour être franche, je commence à regrêter mes deux années en médecine. Certes, j'aurai peut être appris quelque chose, mais ce quelque chose ne justifie pas le temps que j'ai perdu.
Avant, je me disais qu'il y avait surement une raison au fait que je sois restée deux ans là bas, au fait même que j'y sois allée ( oui, ça plait de penser qu'il y a des gens qui veillent sur moi au dessus de ma tête et qui parfois me font arriver des trucs, mais pour mon bien ^^ ), une question de timming ou un truc comme ça, mais maintenant, je commence à me dire que c'était juste une bêtise.
Quoi qu'il en soit, ce qui est fait est fait. Je suis heureuse aujourd'hui, je vais pas tout gacher ^^.
Et surtout, je suis à quelques jours des mes partiels, sachant que j'ai quasi tout à réviser ( reréviser, certes, mais si je le fais pas, je vais virer dingue à petit pois sur courte pattes ), donc je m'y mets.
Mardi 9 juin 2009 à 18:47
Je suis censée réviser là, bon, je vais pas dire que j'ai pas bossé aujourd'hui, mais voilà, le problème c'est qu'il pleut et comme je dois avoir un ou deux gênes en commun avec la race féline, les jours de pluie, je me sens KO et je passerais bien ma journée à dormir tel mes chats.
Note que ça ne concerne par les jours où il tombe deux trois gouttes, c'est plutôt les jours d'averse, et pendant les orages, je vous en parle même pas ^^.
Du coup, je me suis lovée dans mon canapé avec mon ordi et j'ai joué ^^ Juste une petite heure, pas de quoi en faire un plat ^^
Note que le beau temps revient, mais il est plus l'heure de bosser, parce que je parie qu'il y a plus de pâtes et qu'il va falloir que j'aille en refaire ... j'ai l'impression d'être une mère de famille avec des gamins difficiles ^^. Tiens, c'est l'heure des cachets aussi ... on dirait une vieille mémé ^^ D'ailleur, hier, j'ai battu mon record du nombre de cachets englouti en une fois, en plus des trois que je prend tous les jours, j'ai encore pris deux dafalgan et un spasfon ( bin après j'allais super bien quand mêm ^^ ).
Ma veste blanche, elle a un problème avec le maquillage, mais comme jamais deux sans trois, je me dis que maintenant, ça devrait aller : hier, j'ai bu un coup au robinet, du coup, j'avais la bouche toute mouillée, donc fallait que je l'essuye, avec le truc que j'avais dans les mains par exemple, et qui se trouvait être la dite veste, et il se trouvais aussi que je m'étais remis du rouge à lèvre juste avant d'arriver à la fac, soit pas plus tard que le temps de monter deux étages. Ensuite, aujourd'hui, je marchais dans les escaliers, et là, je sais pas pourquoi, je pars en avant et je me retrouve le be le premier dans ma veste ... juste après que je sois passée au wc me mettre du rouge à lèvres ( oui, je suis assez compulsive avec mon rouge à lippes ). Après ça, je vais chez Monsieur Rocher ( d'ailleurs son cadeau du jour était pas fameux, je me suis habituée à mieux, et j'aimerais bien qu'il m'offre un mixeur un jour, après tout, je suis quand même super fidèle et tout et tout, et je sais que Monsieur Rocher m'adore ^^ ) pour acheter du fond de teint, dont la vendeuse me tartine allégrement les mains et pour payer, je plonge ma mimine dans le sac ... où était rangé ma veste.
La pauvre, je suis vraiment pas gentille avec, mais qu'est-ce que le point aussi d'être toujours sur le chemin des trucs qui tracent ?