Aujourd'hui, c'était vraiment la goutte qui a fait déborder le vase : un chewing gum a trouvé le moyen de venir se coler sur mon pantalon, et comme je me suis assise dessus, il était plutôt bien collé par le fait. Et non, ce charmant chewing gum à la fraise ( enfin, à la couleur, c'est ce que j'en ai conclu ) n'a pas été pris d'une soudaine envie de passer des vacances sous mes fesses, c'est plutôt son propriétaire qui a eu la charmante idée de ma balancer son chewing gum dans le dos. Non, pardon, il l'avait simplement coller sous sa table, c'est pas sa faute s'il s'est malencontrueusement décollé et qu'il est tombé sur mon siège au milieu d'un cours ...
J'en ai marre de ce gars, c'est le plus grand boulet de la fac, et si ça se trouve, je parie qu'il a même gagné le concours de la boulet académie 2007. Il passe son temps à critiquer les autres ( et notamemt les carrés qui bossent sérieusement alors que ce n'est qu'un bizu qui, rêve pas coco, n'aura pas son née, ou c'est qu'il n'y a vraiment pas de justice sur terre parce qu'il fout absolument rien, sauf se mettre tout le monde à dos ) et à chanter en cours, mal en plus, et des chansons pourie en plus d'en plus. Et re en plus d'en plus, il fume entre les cours et revient en empestant la clope, ça je suporte difficilement de bon matin.
Bref, voilà, la fac de médecine, c'est sympa, on se fait plein d'ennemis ( bin oui, hein, quand on se retrouve avec du chewing gum plein le pantalon, on remercit la personne a qui on doit ça, on l'engueule pas, ça serait vraiment déplacé ... )
De toute façon, des boulets, il y en a plein à Brabois, heureusement qu'ils font pas tous un congré au dessus de moi dans l'amphi sinon je ne réponds plus de mes actes. Malgré tout, même sans parler de boulets, des fois, je suis à la BU, je regarde autour de moi, et là, je me dis : " Qu'est-ce que je fais ici ?" C'est vraiment un monde à part, la fac de medecine, et, bizarrement, je me sens pas de ce monde, j'ai presque l'impression d'être un extraterrestre d'une autre planète au milieu de tout ces gens à qui je ne ressemble pas. Et, surtout, si la fac de medecine est vraiment un autre univers, c'est un monde cruel. Je m'en étais déjà rendu compte l'année dernière, mais cette année c'est toujours pareil, je trouve ça à la limite inhumain. Parce que finalement, c'est ça, personne n'est considérer comme un humain dans ce drôle de monde, on est juste un numéro dans un classement, un obstacle à abattre pour certain, un truc insignifiant pour d'autre. Et qu'importe nos envies, nos vies, on n'a plus de vie, c'est comme ça, la fac de medecine.