Je suis la reine de la pas douétude, et je crois que je pourai pas être détronée, sauf coup d'état imprévu, mais qui voudrait devenir pas douée à la place de la pas douée en chef ?
Que je vous raconte ma super aventure, et avant, je tiens à préciser que c'est pas aussi grave que ça en à l'air, je vais bien.
Alors aujourd'hui, comme tous les jours, la petite Julietta a fait la cuisine parce qu'elle aime ça et pis qu'il faut bien nourrir toute sa petite famille. Au menu, riz à l'espagnole, dans une jolie cocotte qui va dans le joli four. Après 40 minutes de cuisson, la petite Julietta sort sa cocotte du four, sans se brûler et ... l'ouvre. Et là, je sais pas trop ce qui s'est passé, il y a eu comme un jet de vapeur bouillant qui est sorti droit sur mon malheureux pouce qui se trouvait là par hasard. Sur le coup, j'ai eu bien mal, j'ai remis tout en place et j'ai mis le doigt sous l'eau. Sauf que ça faisait de plus en plus mal, je me suis mise à pleurer telle la madeleine, mon pouce était tout rouge et gonflé, avec une jolie petite cloque pile sur l'articulation.
Comme je suis une brave cocotte pas trop bête des fois, j'ai mis de la crème, j'ai voulu mettre une compresse par dessus, sauf que couper la compresse sans mon pouce, c'était pas possible, donc deux minutes de désespoir intense avant d'appeler ( quand même ) mon frère à l'aide.
Sauf qu'une heure plus tard, j'avais toujours aussi mal, et je déclarais une resemblance frapante avec panda woman pour cause de trop de mal. Et là, maman m'appelle comme tous les midi pour savoir comment ça va, et elle dit que je suis folle, faut pas que je reste comme ça, faut aller chez le docteur. J'ai fait flipper mami qui m'a emmenée fissa chez le docteur avant le début des consultations par rendez vous et mon cher docteur m'annonce que j'ai une chouette brûlure au second degré profond ( en clair, juste après c'est quand c'est tellement brûlé que même les nerfs sont atteints et donc tu sens rien, mais moi, pas de bol, j'ai juste le degré qui fait trèèèèès mal ).
Et donc que je te vide la cloque, qui avait triplé de volume, que je te mette de la crème, de la compresse et de la bande en veux tu t'en as plein le doigt et voilà. Résultat, j'ai un énorme pansement pendant trois jours et après, je retourne voir mon gentil docteur pour qu'il me retire la peau qui a crâmé. Et comme je suis une gentille fille, j'aurai droit à une jolie cicatrice en souvenir. Génial. Le docteur a dit qu'il faudrait un an, un an et demi avant qu'elle parte, bin, je confirme, la cicatrice de quand je me suis brûlée l'été dernier, je l'ai toujours, et ça, c'était de la gnognote.
Et comme je suis doublement, voir triplement chanceuse, ça m'est arrivé à la main, et la droite en plus. Je vais avoir une cicatrice sur un doigt ... bon, j'aurai pu me prendre la vapeur dans la figure, ça aurait pu être toute la main de brûlée, oui, ça aurait pu être pire, sauf que, comment dire ? Mes mains, c'est sacré, je supporte pas d'avoir quelque chose qui va pas sur mes doigts. La, pour le coup, je suis servie ^^
Bien sûr, tenir un crayon, c'est coton, faire la vaisselle, d'accord avec une main, je sens que je vais bien m'éclater aussi en prenant ma douche. Enfin, ça aurait pu être pire, et pour le moment le dafalgan fait effet, donc ça va.
Il y a vraiment qu'à moi que ce genre de gag arrive.