Mardi 31 août 2010 à 18:13

Je viens blablater ici parce qu'il faut absolument que je me réveille et que j'arrête de dormir, sinon je dormirai plus de la nuit et demain je serai tout ramolo et ainsi de suite. Le point est que je comptais juste faire une sieste mais je me suis endormie pour de bon, et dans mon petit canapé, et du coup, là, je me sens non seulement complètement vaseuse mais en plus toute froissée. Ca me fait mal quand je respire trop fort tellement je suis courbaturée de la cage thoracique ( je savais même pas que c'était possible, mais je confirme, c'est ). J'ai l'impression d'être passée sous un rouleau compresseur, mais le mega bonus c'est que j'ai plus mal à la tête ( juste partout ailleurs ).

Je sais pas si j'ai vraiment dormi, c'était plutôt comme si je " perdais connaissance ", à des moments j'entendais quand même ce qui se passait autour de moi, mais mon cerveau était tellement dans le brouillard qu'il imaginait n'importe quoi. Comme ce bruit de pelle qui racle ( enfin, je suppose que c'en était une ), c'était comme si ma voisine enterrait un cadavre. J'ai entendu les portes claquer je ne sais pas combien de fois (je suis pas vraiment en état de compter ), ma mère est pas tellement la reine de la délicatesse. Je crois que j'ai même senti le mur vibrer quand elle a fermé la porte d'entrée. A un moment mon portable a bipé, je savais que c'était A. ( Annabelle, pas A., je devrais écrire les noms en entier, ça éviterait les confusions d'identité ) parce qu'il n'y a qu'elle qui fait sonner une fois. Je me suis dit que j'allais lui envoyer un message pour lui dire que je dormais, mais avant ça, j'allais juste fermer les yeux encore quelques minutes, et quand je les ai ouvert pour de bon, ça faisait déjà plus d'une heure qu'elle avait appelé.

J'arrive pas à boire, l'idée de boire de l'eau me donne envie de vomir, comme si c'était le matin et que je me réveillais. Du coup j'ai rusé, je me suis fait un sirop à l'eau avec mon sirop sans sucre, mais bon, j'ai pas bu un litre non plus. J'ai pas faim non plus, ma tartine de nutella sur pain de mie grillée m'inspirait moyen. Je dois vraiment être malade pour bouder une tartine de pain de mie grillée au nutella. Maman pense que je joue la comédie ou je ne sais quoi, je vais pas lui dire que j'ai vraiment de la fièvre, rapport au fait qu'elle va m'engueuler rapport à mon escapade ( manquée ) en vélo d'hier.
Je suis toujours dans mon canapé, j'ai une super envie de pipi, mais j'ai vraiment trop la flemme de bouger ( en plus toutes les fenêtres sont ouvertes ... je vais devenir phobique des fenêtres ouvertes maintenant ). Bon, aller, je crois que là, faut vraiment que je me lève, et que je bouge ou je vais vraiment finir comme une petite mémé toute rhumatismée ( pas grave, j'irai tenir companie à mémé dans sa maison de retraite comme ça )

Mardi 31 août 2010 à 12:54

J'avais déjà été malade ce week end, mais la fièvre était tombée et tout, et pis voilà que ce matin je me lève, j'allais bien, je sortais juste de mon petit lit bien douillet et bien chaud et là, j'ouvre la porte de ma chambre et bang ! J'étais au pôle nord ! Sans rire, je me suis mise à greloter tellement j'avais froid, toutes les fenêtres étaient ouvertes, je vous dis pas la différence de température. Après ça, impossible de me réchauffer de toute la matinée, j'ai bu un café, ça a duré un quart d'heure et de nouveau je claquais des dents. En plus je vous dis pas comme j'ai mal partout à force de trembler et d'être recroquevillée sur mon canapé ...
Pour couroner le tout, ma mère refuse d'admettre que c'est à cause d'elle que j'ai eu froid, elle blablate comme ça qu'il fait beau dehors et que j'avais qu'à pas sortir hier.
Donc voilà, j'ai de la fièvre, l'impression d'être une vieille mami avec des rhumatismes et un concert de marteaux piqueurs sous la tête à chaque fois que je me lève. Je crois que là, je vais aller comater dans mon canapé en attandant que ça passe.
Et du coup, je sais pas si je vais venir demain, ça dépendra comment je me sens.

Lundi 30 août 2010 à 19:59

Oui, parfois, je me dis que je ferais mieux de rester au lit. Vu le temps qu'il fait, je vois pas bien l'interêt de sortir de sous la couette.
En plus j'aurais peut être pu continuer mon rêve de cette nuit, parce que c'est quand même pas toutes les nuits que je me retrouve assise sur une table en  train d'embrasser à bouche que veux-tu un gus franchement pas dégueu ( ça m'a remis en mémoire le jour où j'étais chez mémé, j'étais assise sur la table et elle m'a dit " ne t'assois pas sur la table ", ce à quoi j'ai répondu : " je ne suis pas assise sur la table, j'ai juste les fesses posées dessus ", déjà à l'époque j'avais pas le monopole de la banalité  ^^ ). Si on va par là, l'autre jour j'ai aussi rêvé que j'étais dans une pièce entièrement faite en macarons et en cup cake, c'était beau ^^.
Bref, le point est que j'aurais mieux fait de continuer mon rêve au lieu de me lever.
 
Parce que déjà ce midi, je me suis brûlée le poignet, et maintenant j'ai deux jolies lignes parallèles dessus, c'est l'emprunte du bord de la poêlle avec laquelle mon poignet a fait connaissance, par le truchement de l'inadvertance et du remuage de casserole en proche viscinalité.
Ensuite parce que depuis le matin, le Soleil jouait à cache cache avec les nuages gris, et me narguait, donc j'ai fini par me dire aller hop ! en selle, je vais faire un tour de vélo. Sauf que quelques minutes plus tard, la pluie se met à tomber tel le déluge et obligée de faire demi-tour pour rentrée je suis. Et comme de par hasard, au moment où j'arrive chez moi, un rayon de Soleil pointe le bout de son museau. Arg, je suis maudite.

Bon, au moins, mon embryon de balade m'aura permis de prendre l'air et de m'aérer le cerveau, soyons positive. Pis comme dis le grand sage Dumbledor " Ca ne fait pas grand bien de s'installer dans les rêves en oubliant de vivre " ( par le fait, je te remercie bien, mon cher D., mais j'étais très bien dans mon rêve ^^ ).
En plus j'ai enfin eu le courage de ranger mon placard. Et je suis même motivée pour mettre un nouvel article sur mon deuxième blog. Finalement, j'aurai pas perdu ma journée ^^


( c'est pas mon lit ... mais si seulement ! ^^)

Lundi 30 août 2010 à 10:21

Mon cerveau est moi, ça a toujours été une grande histoire d'amour, en particulier les matins où je me réveille après avoir fait des rêves vraiment bizarres, ou quand il est genre 3 heures du mat, que je comate et qu'il me fait avoir des idées very strange que je finis par trouver idiotes à la lumière du jour. Et aujourd'hui encore, mon cerveau a décidé de me rendre dingue par le truchement et d'un rêve et d'une "bonne" idée nocturne ( autant dire qu'il a mis les bouchées double sur ce coup là, sans doute que le processus de dingotisation ne va pas assez vite pour lui ... ).

Bref que je vous raconte cette histoire palpitante que vous décédez tous d'envie de connaitre.
Je ne sais plus pourquoi ni comment, ni à quel sujet, ni à quelle heure, bref, je ne sais plus comment j'en suis venu à penser à un certain A. hier soir. Il m'a traversé l'esprit une fraction de seconde, comme quand je pense qu'il ne faut pas que j'oublie de décongeler du pain demain matin pis que j'oublie aussi sec. Et cette nuit, voilà que je rêve de lui.
Bon jusque là, ça va, c'est une connaissance, il est plutôt mignon, le rêve était plutôt agréable ( je veux dire par là : pas de psychopathe à l'horizon, ça se passait pas un jour de pluie, il était pas question de ma fille qu'on voulait m'enlever, je devais pas manger de banane ou de coquillettes, bref, ça allait, et même plus que ça ). Et pis je commence à me réveiller mais j'étais quand même encore à moitié endormie, vous savez, dans cet état où vous seriez pas étonnés de voir un éléphant rose qui danse la salsa au milieu de votre chambre, mais où vous comprendriez quand même qu'il s'agit d'un rêve, parce que les éléphants roses ne savent pas danser. Et là, je commence à me dire " quelque dommage qu'il ait une copine ", et je repense au demi million de fois où maman m'a sorti, l'air de pas y toucher " qu'est-ce qu'il est devenu beau, A. " ( perso, je l'ai jamais trouvé autrement, déjà petite ^^ ), ou encore " c'est quand même un bon gamin, A., il s'est vachement calmé " ( non, mais j'ai toujours aimé jouer avec lui quand on était petits ( surtout le jour où on était montés dans la mezzanine balancer des trucs par la fenêtre ^^ ) ). Et mon cerveau me fait un super replay sur mon rêve.
Et là, je me dis " stop, on arrête tout, on quitte les bras de Morphée et on va déjeuner, histoire de se remettre les idées en place et les yeux en face des trous ".

Donc, jusque là, tout va bien. Pourquoi tu nous racontes tout ça, alors, vous allez me demander. Pas simplement pour le plaisir de vous blablater n'imp' de bon matin, rassurez vous, parce que mon histoire n'est pas finie.
Je vais donc déjeuner, et j'allume mon petit ordi, je vais voir mes mails, je vois que j'ai un commentaire sur facebook, je vais le voir et pis je sais pas ce qui se passe, mon cerveau disjoncte et je me retrouve en train de zyeuter chez A. Et je lis la phrase suivante " marre d'être célibataire " datant de samedi, comme me le fait judicieusement remarquer mon cerveau. Cerveau qui s'autorise aussi le commentaire suivant " tu es un chat, Julietta, tu retombes toujours sur tes pattes. " Non, mais qu'est-ce qu'il blablate, lui, et pis je lui ai pas demandé son avis.
S'en suis alors une drôle de conversation entre moi même et mon propre cerveau ( oui, allez y, téléphonez à l'asile le plus proche, je crois que là, j'ai attend le point de non retour ), qui se résume à ceci :
( moi ) " Non, mais t'es au courant que j'ai dit à G. qu'on arrêtait tout hier. Hier, tu vois, juste hier "
( mon cerveau ) " C'était hier matin, déjà, pis il est pas mort et à notre époque on dit plus aux gugussettes de porter le deuil un demi siècle et demi. Tu veux que je te rappelle à quel point tu détestes être seule ?"
" Non, ça ira, mais je déteste pas ça au point de me jetter au cou du premier quidam venu. Pis c'est A. quoi, pis qu'est-ce que tu veux que je fasse ? Tais toi un peu."
" Avoue que tu les trouves quand même mignon. Et il habite pas loin, lui."
" Certes, mais dans ce cas, mon chauffeur de bus mignon aussi habite pas loin, c'est pas pour autant que je veux sortir avec lui."
" Tu te souviens du rêve de cette nuit ? Et il aime les chats en plus."
" Et alors ? Mon voisin d'en bas adore son chien, c'est pas pour autant que c'est pas un enquiquineur pur beurre. "
" N'empêche, maman l'adorait, ça serait parfait, pas besoin de te cacher ni rien "
" Si je commence à meller les amis de ma famille à ma vie privée, on va plus s'en sortir "
" Aller, elle est sympa Lulu, et sa mère aussi, son père aussi d'ailleurs. Et lui aussi il est sympa, rappelle toi des parties de pokémon stadium "
" J'ai plus 10 ans, cher petit cerveau, alors lache moi les basquets, tu veux ? "

Bref, je suis en plein délire. Cerveau, je te préviens, je te donne 24 heures pour te calmer, après tu finis au chenil pour cerveau abandonné le plus proche. Mais qu'est-ce que le point avec mon cerveau ? Je suis vraiment atteinte de siphonitude agravée, non ? ^^

Dimanche 29 août 2010 à 11:54

Comment dire ? Disons que je suis re un membre officiel du club des célibataires depuis quelques minutes ...
Rassurez vous, cette fois, il n'y aucun détour part la case chocolat fourés aux sommnifères en vue, juste un passage par la case pincement au coeur et probablement un autre par la case chouinade s'il s'avère qu'on ne peut même pas rester amis.
Peut être que ça vous surprend, mais s'il vous plait, ne me jugez pas trop sévèrement, j'ai juste essayé d'être honnête : la distance, le secret, les petits mensonges, c'était plus possible. Et même si j'adore G., parce que c'est vraiment quelqu'un d'adorable, je préfère l'avoir comme ami et ne pas trop regrêter qu'on ne se voit pas, plutôt que l'avoir comme petit ami et toujours regrêter de ne jamais le voir. Et pis au moins, comme ça, je mentirai plus quand je dis que je suis célibataire et disons que j'aurai la conscience plus tranquille.
J'ai l'impression d'avoir le rôle dans la méchante dans cette histoire ( encore une fois ), mais si on considère à quel point je déteste être membre du club des célibataires, je trouve que j'ai quand même pris une décision pas facile et qu'il m'a fallu un certain courage pour. Donc même si j'ai l'impression d'avoir été une cause de tourneboulement, je suis " fière " de moi d'avoir réussi à le faire.

Conclusion, me revoilà plus seule que seule ... Mais par ma faute, donc j'imagine que je n'ai pas le droit de me plaindre ... ( et je vous rassure, je compte pas le faire à longeur d'article )

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