Jeudi 7 octobre 2010 à 21:40

Je viens de lire le nouvel article d'Emil, et je le trouvais chouette, comme une chouette conclusion à ma chouette journée.
Mais en même temps, quand je le lisais, je pensais à d'autres trucs, sur le même modèle mais pas les mêmes choses. Alors je me suis dit que moi aussi j'allais blablater par ici et écrire " un article qui sert à rien ", sauf peut être à mettre les gens de bonne humeur, du moins, c'était le cas de l'article d'Emil ( par le fait, tous tes articles me mettent de bonne humeur, c'est un peu comme ma part de flan au caramel du soir  ^^ ).

Il y a un an, je m'imaginais toujours dans ma petite chambre avec les murs saumons (qui ne veulent toujours pas devenir verts pendant la nuit) et mes photos au dessus de mon bureau, et dans mon cadre blanc près de ma trousse de maquillage, une nouvelle photo de moi et mon gus de companie de l'époque. Par le fait, ça va, je m'étais pas beaucoup trompée, je suis toujours dans ma chambre aux murs saumons, avec des photos au dessus de mon bureau, et une gugussette mi-femme mi-zèbre dans mon cadre blanc.
A un détail près, j'y étais presque.

Par contre, je suis loin des 7 jours de non joyeuseté dans l'année. D'un certain côté, l'année 2010 a été une des années les plus nulle de ces 22 dernières années. Ou disons, l'été 2010 a été l'un des plus nul ( sinon le plus nul, champion toute catégorie) de ces 22 derniers étés. Même l'été où je passais mes aprèm sous une tente constituée de draps de bains pince à lingés sur un parasol parce que c'était mon refuge loin de l'ambiance déprimogène de ma famille me semble moins pire que l'été que je viens de passer.
Mais l'été est passé.
Du coup, je peux même pas faire le compte des jours de non joyeuseté que j'ai eu cette année : si je compte la période où mémé est tombée malade, celle où j'ai décidée comme une grande de regagner ma place attitrée au club des célibataires, la déprime qui a suivi, et mon séjour à l'hopital, ça fait quand même pas mal de jours. J'en suis même à me dire que j'ai probablement passé plus de jours en non joyeuseté qu'en, cette année.

Nonobstant, d'un autre côté, il y a eu des chouettes moments comme ... La soirée avec Emil, Lizou et Elo avant que je parte faire mon stage. C'est mon meilleur souvenir de cet été ( et par le fait, un des seul souvenir des mois que j'ai passé avec le moral en dessous du niveau de la mer, avec le recul, je me rends compte à quel point j'allais vraiment pas bien à cette époque). Le jour où sur un coup de tête j'ai ajouté un gus qui s'appelait Akiro à mes amis, c'était pas une idée si bête que ça. Plus récemment, la fameuse aprèm où Annabelle s'est prise pour une photographe et m'a mitraillée à travers la pép et nancy, parce que je me trouvais belle sur les photos, et ça, ça m'a fait du bien.
Mes vacances dans le Sud aussi, avec mon adorable cousine et la piscine dans le jardin ^^
J'ai l'impression que c'est pas grand chose, mais c'est que des bons souvenirs, alors ça compte.

Par le fait, je suis toujours seulabre, mais depuis la rentrée, je cumule les jours de joyeuseté, à tel point que mes copines de cours se demandent si je suis vraiment humaine ou simplement échapée d'un Walt Disney ^^. Je sais pas pourquoi je suis comme ça, c'est peut être l'instauration du jeudi jour de la jupe, du fait qu'on me dise assez souvent que je suis mignone et tout, ou parce que je commence une nouvelle année alors je me dis que ça ne peut que s'arranger, j'en sais rien, et puis, qu'est-ce que le point ? Si j'arrive à être heureuse malgré tout, je vais pas m'en plaindre ^^

En tout cas et par le fait, et en conclusion aussi, je voulais te dire, Emil, que je suis contente pour toi, il y en aura au moins une de nous deux qui sera retombée sur ses pieds, et je trouve ça chouette, alors j'espère que pour toi, c'est bien parti pour continuer comme ça ^^
( de mon côté, je viens de me planter un nouveau haricot de companie, c'est déjà ça . Je l'ai baptisé James )

Jeudi 7 octobre 2010 à 20:30

Aujourd'hui était une bonne journée, du genre de celle qui commence avec un croissant chaud et un jus d'orange fraichement pressé et se termine par un muffin aux framboises devant un bon film. Sauf qu'il n'y avait rien de tout ça au programme du jour, mais c'est pas grave, c'était une super bonne journée quand même. Même si elle était tellement chouette que j'en ai oublié de bosser.

Je suis sûre que vous décédez d'envie que je vous raconte tout ça dans les détails (et si ce n'est pas le cas, rien ne vous empêche d'aller vous boire une grenadine en attendant  quand j'ai fini de blablater mon programme du jour le trop fantastique et génialissime réunis).
Bon le matin, rien de spécial, j'ai encore rêvé de bébé et je me suis réveillée avec le ventre en vrac, c'est plutôt bizarre, mais rien d'inhabituel à Julietta land. J'avais mon cours de langue et littérature médiévales comme seul cours de la matinée et comme j'adore le prof et le cours, c'est passé comme un jus d'orange de bon matin. Après ça j'ai un peu travaillé, j'ai fait le plein de mon estomac pour descendre en ville changer mon bouquin qui n'était pas celui que je voulais mais celui qu'on m'avait commandé et j'en ai profité pour m'acheter un chouette manteau pour cet hiver. Il est gris ni clair ni foncé, avec un col officier et une ceinture et il m'arrive aux genoux. Il est tout doux et comme ça, à défaut d'avoir un chéri pour l'hiver, j'aurai quand même un beau manteau pour me tenir chaud.

Ensuite, et c'est là que les choses deviennent interressantes, il y a eu ma pause de trois heures. Celle où je vais à la cafét du bas me commander un chocolat chaud que je bois à la paille et faisant mes fiches sur l'Heptaméron. Déjà pour bien commencer, il y avait un gus au piano qui jouait super bien, même sans partition, même la BO de Titanic. Et puis, j'ai eu envie d'aller m'assoir ailleurs qu'à ma table habituelle, vu qu'il y avait plein de place aujourd'hui, rapport au fait qu'il faisait beau dehors. Donc, je m'installe, je déballe mes petites affaires et là, j'ai à peine sorti mes feuilles de cours qu'un gus s'installe deux tables plus loin, en plein dans ma ligne de mire.
Et là ... allée simple pour wahou land avec détour par la case jambe de poulpe et chute de tension au raz des paquerettes. Il avait des yeux ...
Oui, vous me direz, tout un chacun normalement constitué est fourni avec deux globes occulaires à la naissance.
Mais lui, il avait des mirettes ...
C'est simple, il portait une chemise bleue claire ( trop classe d'ailleurs, avec des chouettes manches trois quart qui se remontent avec une pattes, enfin, je sais pas si vous voyez ce que je veux dire mais là n'est pas le point, donc on s'en fiche), et bin ses yeux étaient du même bleu que sa chemise. Un bleu trop beau.

Du coup, bin impossible de me concentrer sur les gus qui se blablataient des histoires pseudo vraies dans un couvent de midi à quatre heures parce que j'étais trop perturbée par les zyeux bleux. Le seul moucheron dans le potage, c'est que quand mister zyeux bleux me regardait, bin je regardais ailleurs. Vers les dix dernières minutes j'ai réussi à soutenir sont regard genre une seconde et un bébé sourire en bonus, mais j'étais tellement en sous tension que je pouvais pas mieux faire.
Et pis je suis partie quelques secondes avant lui, vu que je devais descendre à l'IECA pour avoir cours. Sauf que j'avais aussi une furieuse envie de faire une pause pipi, mais c'était occupé à la cafét, du coup, je commence à partir, et là je le vois qui monte les escaliers, alors ni une ni deux, j'étais déjà en mode pilote automatique, je fais demi tour et je monte les escaliers.
Bon, il s'est bien apperçu que je le suivais, mais après je suis partie à la BU pour aller aux toilettes et il a continué tout droit.
Conclusion : je ne sais pas ni qui il est ni ce qu'il fait là, tout ce que je sais c'est qu'il est mignon ( et qu'il mange pas ses chips comme un petit goret et qu'il était aussi inspiré que moi par son travail).
Alors là, tout de suite maintenant, je me dis que je vais prier très fort Boudha et le Père Noêl pour que la semaine prochaine, même jour même heure, il soit là.

Par le fait, si ça se trouve, d'ici là, je l'aurai oublié. Mais pas sûr. Parce que des yeux comme ça, ça s'oublie pas si facilement.
Et je ne sais même pas son nom ... Je devrais me faire une place en plus dans mon placard à côté de ma collec' de petites culottes de chez Etam et de ma collec' d'écharpes pour mettre ma collec' d'inconnus mignons et anonymes.

Et pour finir ma journée, parce que ça ne s'arrête pas là, j'ai eu le chauffeur mignon dans le bus, et lui, je suis sûre qu'il sait qui je suis, maintenant.

Du coup, voilà le cadeau que je veux m'auto faire pour mon anniv: une paire de mirettes bleues qui ne regarde que moi. Enfin, je dis pas que je raffole du globe occulaire amoureusement posé sur un coin de mon bureau et qui me zyeute, je pense plutôt à des mirettes appartenant à un charmant gus de companie. Quelque dommage, je n'ai toujours pas l'adresse du magasin de gus de companie le plus proche.
Il reste plus qu'à espérer que mister zyeux bleux soit un habitué de la cafét comme moi.
Sinon ... je m'en remettrai, comme toujours ^^

Lundi 4 octobre 2010 à 18:46

Ce matin, le ciel au dessus de la Moselle ressemblait à une peinture craquelée.
Craquelée. J'aime bien ce mot.
C'est comme violine, je trouve ça plus joli que violet, c'est plus doux.
Craquelée, c'est plus délicat. Et puis ça me fait penser à une couche de chocolat qui éclate sous un coup de petite cuillère (un peu comme dans une des pub de la Laitière, par le fait, c'est exactement l'idée que j'ai en tête).
En tout cas, ce matin, le ciel au dessus de la Moselle était beau, il avait quelque chose d'apaisant.

Des fois, je suis fatiguée, vraiment fatiguée, mais pas le genre de fatigue qui se traduit par les yeux qui piquent, les baillements à répétition et les paupières qui se ferment toutes seules, non, je suis plutôt fatiguée de ce qui se passe autour de moi. Je crois que lassée est le terme qui convient.
Les blagues les meilleures sont les plus courtes, dit-on, et je suis d'accord. Même s'il ne s'agit pas forcement d'histoires drôles.
Et quand je me sens comme ça, j'aimerais juste me poser dans un endroit tranquile, à l'abri, et m'endormir tout d'un coup, sans même y penser, atterrissage direct dans les bras acceuillants de Morphée. Et puis dormir, dormir, dormir jusqu'à ce soit fini, que les choses se soient arrangées, ou soient rentrées dans l'ordre d'une certaine façon.
Ca me fait penser à la chenille qui s'enferme dans un cocon pour renaitre en papillon, quelque part je l'envie. Sauf que si je pouvais réellement faire comme elle, je ne crois pas que c'est en papillon que je me réveillerais, je n'ai pas l'impression que ça puisse se finir aussi bien.

Mais je ne peux pas dormir comme ça, comme la Belle au Bois Dormant qui se réveille un beau jour avec la vie à ses pieds. Alors je me dis que j'aimerais m'enfuir, pas forcement très loin, mais assez loin pour être tranquille et pouvoir prétendre que je ne sais rien, alors tout va bien. Mais je n'ai nul par où aller, les quelques solutions que j'ai ne sont finalement pas de bonnes solutions, l'histoire est déjà assez compliquée comme ça sans que j'y ajoute d'autres personnages, fussent-ils de simples figurants.
Et quand je réalise que je n'ai aucun lieu où fuir, j'ai l'impression d'étouffer, ma chambre me parait minuscule, un espace clos comme une cage dorée.

Je sais que cet article est un peu différent de ceux que j'ai l'habitude d'écrire, mais c'est peut être parce que je ne me sens pas comme d'habitude. Parfois, je suis vraiment fatiguée, plus d'humeur à être une fée, une princesse ou une bulle de champagne.

Dimanche 3 octobre 2010 à 11:45

Je suis chroniquement malade tous les Samedis soirs depuis la rentrée. Dès qu'il est onze heure, bientôt l'heure d'aller me coucher, même si j'ai les yeux qui piquent et que je baille à bouche que veux-tu, je ne veux pas aller me coucher. Je sais pas, c'est bizarre à expliquer, mais je suis prête à faire n'importe quoi juste pour pas aller au lit. Je trouve ça trop triste de me dire " la soirée est finie, extinction des loupiotes ".

Du coup, hier soir, j'ai fait des puzzles, plein de puzzles, parce qu'à cause d'une certaine personne que je ne nommerai pas mais qui se reconnaitra ^^ je suis devenue accro à un site de puzzle. Mais au bout d'un moment, j'avais tellement les yeux qui picotaient que j'ai fini par me faire une raison.

Et vers la fin de la nuit, j'ai cauchemardé de John le Rouge, dans Mentalist. Mais rêve virait vraiment à la boucherie, à un moment, je me suis retrouvée avec une hache dans une main, et un marteau et maillet dans l'autre. Je me suis forcée à me réveillée, mais j'étais tellement prise par mon cauchemar que j'ai du allumer la lumière pour vérifier qu'il n'y avait personne dans ma chambre (je sais, c'est très bête, mais sur le coup, j'avais très peur).

Samedi 2 octobre 2010 à 19:55

Je me suis fait une réflexion marrante, tout à l'heure. Je sais plus trop ce que je faisais, ni pourquoi j'ai pensé ça, mais après coup, j'ai trouvé ça drôle, alors je voulais vous en faire part (mais vous êtes pas obligés de trouver ça drôle vous aussi, des fois (souvent même), je suis la seule à voir le côté marrant des choses, et les gens autour de moi me prennent pour une alien ^^ ).
Ma drôle de réflexion donc, c'était à propos de mon bouquin " J'habite dans la télévision ", je me suis dit que je réagissais avec ce bouquin comme avec un gus dont je tomberais amoureuse. Démonstration :
Quand je l'ai vu la première fois, ce petit livre coincé entre deux grands bouquins, presqu'invisible, ça a fait tilt.
Quand j'ai commencé à le feuillter, il m'a fait rire et je l'ai tout de suite adoré.
Quand j'ai commencé à le lire, je l'ai trouvé un peu compliqué parfois, mais je me suis accrochée et au final, je le trouve vraiment chouette.
CQFD.
Je vis une histoire d'amour avec un bouquin ( j'en détronerais presque Lizou qui a une relation avec son mur  ^^ ). A défaut d'avoir un petit copain, j'ai au moins un coup de coeur, qui certes ne me tient pas chaud la nuit, mais au moins il me fait rire.

J'ai fini (enfin) le dernier tome de Twilight hier (Breaking down, il s'intitule). Et j'ai été déçue. Il y avait pas de mort (sauf Irina).
Non pas que j'avais envie que ça finisse en bain de sang, je suis pas folle à ce point (en tout cas pas folle des effusion d'hémoglobine) et j'aime bien quand ça se finit bien, mais je sais pas, je m'attendais plus à une fin à la Roméo et Juliette qu'à La Blanche Neige et les 7 nains. Tout est bien qui finit bien, mais justement, ça se finit un peu trop bien. On était à un chouilla de la méga bataille et paf, il y a un gugusson qui se ramène, et hop, les supers méchants reprennent leurs billes et repartent jouer dans leur chateau en Italie. J'ai trouvé que le gus tombait comme une cheveux sur la soupe.


Maintenant, je me demande ce que je vais lire, j'ai un peu l'embarras du choix. Comme s'il fallait que je choisisse entre un flan au caramel, une part de tarte aux pommes, ou bien de la glace, ou même un kiwi. J'ai des contes de Perrault, Grimm et Andersen à lire, Robinson Crusoë aussi, et Bilbo le Hobbit à terminer, deux autres livres à commencer et une folle envie de me replonger dans Ellana pour acheter enfin le deuxième tome et lire toute la série d'un coup. Que faire ... Pourquoi ça n'existe pas le café gourmand aux livres ?

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