Lundi 30 août 2010 à 10:21

Mon cerveau est moi, ça a toujours été une grande histoire d'amour, en particulier les matins où je me réveille après avoir fait des rêves vraiment bizarres, ou quand il est genre 3 heures du mat, que je comate et qu'il me fait avoir des idées very strange que je finis par trouver idiotes à la lumière du jour. Et aujourd'hui encore, mon cerveau a décidé de me rendre dingue par le truchement et d'un rêve et d'une "bonne" idée nocturne ( autant dire qu'il a mis les bouchées double sur ce coup là, sans doute que le processus de dingotisation ne va pas assez vite pour lui ... ).

Bref que je vous raconte cette histoire palpitante que vous décédez tous d'envie de connaitre.
Je ne sais plus pourquoi ni comment, ni à quel sujet, ni à quelle heure, bref, je ne sais plus comment j'en suis venu à penser à un certain A. hier soir. Il m'a traversé l'esprit une fraction de seconde, comme quand je pense qu'il ne faut pas que j'oublie de décongeler du pain demain matin pis que j'oublie aussi sec. Et cette nuit, voilà que je rêve de lui.
Bon jusque là, ça va, c'est une connaissance, il est plutôt mignon, le rêve était plutôt agréable ( je veux dire par là : pas de psychopathe à l'horizon, ça se passait pas un jour de pluie, il était pas question de ma fille qu'on voulait m'enlever, je devais pas manger de banane ou de coquillettes, bref, ça allait, et même plus que ça ). Et pis je commence à me réveiller mais j'étais quand même encore à moitié endormie, vous savez, dans cet état où vous seriez pas étonnés de voir un éléphant rose qui danse la salsa au milieu de votre chambre, mais où vous comprendriez quand même qu'il s'agit d'un rêve, parce que les éléphants roses ne savent pas danser. Et là, je commence à me dire " quelque dommage qu'il ait une copine ", et je repense au demi million de fois où maman m'a sorti, l'air de pas y toucher " qu'est-ce qu'il est devenu beau, A. " ( perso, je l'ai jamais trouvé autrement, déjà petite ^^ ), ou encore " c'est quand même un bon gamin, A., il s'est vachement calmé " ( non, mais j'ai toujours aimé jouer avec lui quand on était petits ( surtout le jour où on était montés dans la mezzanine balancer des trucs par la fenêtre ^^ ) ). Et mon cerveau me fait un super replay sur mon rêve.
Et là, je me dis " stop, on arrête tout, on quitte les bras de Morphée et on va déjeuner, histoire de se remettre les idées en place et les yeux en face des trous ".

Donc, jusque là, tout va bien. Pourquoi tu nous racontes tout ça, alors, vous allez me demander. Pas simplement pour le plaisir de vous blablater n'imp' de bon matin, rassurez vous, parce que mon histoire n'est pas finie.
Je vais donc déjeuner, et j'allume mon petit ordi, je vais voir mes mails, je vois que j'ai un commentaire sur facebook, je vais le voir et pis je sais pas ce qui se passe, mon cerveau disjoncte et je me retrouve en train de zyeuter chez A. Et je lis la phrase suivante " marre d'être célibataire " datant de samedi, comme me le fait judicieusement remarquer mon cerveau. Cerveau qui s'autorise aussi le commentaire suivant " tu es un chat, Julietta, tu retombes toujours sur tes pattes. " Non, mais qu'est-ce qu'il blablate, lui, et pis je lui ai pas demandé son avis.
S'en suis alors une drôle de conversation entre moi même et mon propre cerveau ( oui, allez y, téléphonez à l'asile le plus proche, je crois que là, j'ai attend le point de non retour ), qui se résume à ceci :
( moi ) " Non, mais t'es au courant que j'ai dit à G. qu'on arrêtait tout hier. Hier, tu vois, juste hier "
( mon cerveau ) " C'était hier matin, déjà, pis il est pas mort et à notre époque on dit plus aux gugussettes de porter le deuil un demi siècle et demi. Tu veux que je te rappelle à quel point tu détestes être seule ?"
" Non, ça ira, mais je déteste pas ça au point de me jetter au cou du premier quidam venu. Pis c'est A. quoi, pis qu'est-ce que tu veux que je fasse ? Tais toi un peu."
" Avoue que tu les trouves quand même mignon. Et il habite pas loin, lui."
" Certes, mais dans ce cas, mon chauffeur de bus mignon aussi habite pas loin, c'est pas pour autant que je veux sortir avec lui."
" Tu te souviens du rêve de cette nuit ? Et il aime les chats en plus."
" Et alors ? Mon voisin d'en bas adore son chien, c'est pas pour autant que c'est pas un enquiquineur pur beurre. "
" N'empêche, maman l'adorait, ça serait parfait, pas besoin de te cacher ni rien "
" Si je commence à meller les amis de ma famille à ma vie privée, on va plus s'en sortir "
" Aller, elle est sympa Lulu, et sa mère aussi, son père aussi d'ailleurs. Et lui aussi il est sympa, rappelle toi des parties de pokémon stadium "
" J'ai plus 10 ans, cher petit cerveau, alors lache moi les basquets, tu veux ? "

Bref, je suis en plein délire. Cerveau, je te préviens, je te donne 24 heures pour te calmer, après tu finis au chenil pour cerveau abandonné le plus proche. Mais qu'est-ce que le point avec mon cerveau ? Je suis vraiment atteinte de siphonitude agravée, non ? ^^

Par Edgar.Friendly le Lundi 30 août 2010 à 11:34
Non, je trouve pas.
Que tu sois timbrée, je veux dire. T'es juste un peu délurée et ça se voit dans ta tête. Mais un peu plus que moi apparemment parce que je dialogue jamais avec mon cerveau :p

Bref, imagine que A. soit le parfait jules, tu t'en voudrais pas de pas l'avoir saisi ? Pis t'es adorable comme tout, y'a pas de raison. Allez cerveau, prends les commandes !
Par lisaewilan le Lundi 30 août 2010 à 11:42
Non, mais j'ai souvent des discutions avec moi même, ça fait passer le temps des fois, et des fois je me dispute même avec moi même, mais on finit toujours par se réconcilier ^^
 

Ajouter un commentaire









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://lisaewilan.cowblog.fr/trackback/3033496

 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast