Jeudi 28 janvier 2010 à 19:59

vous vous souvenez de ça ?
Et bien ça y est, je me suis motivée pour écrire la fin de la suite, toujours aussi délirante ^^ Disons que j'avais pas de magazine sous la main, une demi heure pour digérer et un beau petit rayon de Soleil en pleine figure. Du coup, je vous livre la suite des aventures de Roméo et Juju ^^

Le mystère du manoir, la suite
 
                Après le très regrettable et très regretté décès de la belle-mère de Juliette grâce à l’aide du très doué et très jaloux Prince Charmant (P.C. de son petit surnom), c’est la fête au manoir des Snowayte. Tous les habitants du pays ont été invités et les 7 nains ont délaissé leurs pelles et leurs pioches pour des guitares électriques, une batterie et un synthé. Tout le monde s’éclate tel le dingo en folie et même le père de Juju danse le rock avec la maman de P.C., sous l’œil non attendri du dit fiston qui ruine sa manucure en attendant l’arrivée d’Aurore, sa nouvelle fiancée qui ne le sait pas encore.
                Soudain, Jeannot le lapin blanc surgit telle la tornade tropicale venue se perdre dans le jardin du manoir qui n’a rien de tropicale, sauf si on considère que les pommes sont des fruits exotiques, mais comme l’experte en pommes a trépassé dans l’épisode précédent, nous n’en sauront pas plus. Par le fait, Jeannot avait un message de la plus haute importance sur l’échelle de Richter de l’importance des messages : Aurore était victime d’une panne d’oreiller chronique et donc elle ne pourrait malheureusement pas aller faire un tour en citrouilmobile avec P.C. ce soir là après minuit.
                Pauvre P.C., c’en est trop pour lui et le voilà qui se met a boire cul sec plein de petits verres de liqueur de pomme, avec Grincheux qui râle contre la musique, la nourriture et la population locale en générale, mais il faut dire aussi qu’il a passé la nuit dans le canapé pour cause de squatteuse dans son lit, alors, bon …
                En voyant P.C. avec le brushing approximatif et son sourire Colgate parfum Vodka pomme, Juliette se dit qu’il est temps de faire quelque chose. Non pas que ses conseils capillaires lui manqueraient s’il mourait d’une over dose de petits fours fourrés à la pomme, mais bon, il lui a quand même (involontairement) rendu service en tuant (sans le vouloir) sa belle-mère, alors c’est peut être l’occasion de lui rendre la monnaie de son Galion.
                Aussitôt pensé, aussitôt fait. Juju file rejoindre son fiancé lancé dans une intense partie de poker contre Aladin qui a mis en jeu sa lampe magique ( même si le Géni est toujours en vacances à Bora Bora, mais ça, personne n’a besoin de le savoir ) et elle lui demande s’il connaitrait pas un moyen de réveiller sa cousine.
                «  Une douche froide ?
_ Ca a pas marché.
_ Un coup de cornemuse dans les oreilles ?
_ le but c’est pas de la rendre sourde
_ Al, tu pourrais pas demander au Géni de faire quelque chose ?
_ Heu … c’est-à-dire que … En fait, il n’est pas très en forme, je crois qu’il était avec les trois ours hier soir et il a du manger trop de miel avec ses loukoums.
_ Et si P.C. l’embrassait, vous pensez qu’elle se réveillerait ?
_ Oui, mais elle serait probablement éblouie par ses dents plus blanches que la neige et elle risquerait la migraine à vie.
_ On prend le risque ! »
Et c’est ainsi que Juliette se mit en tête de ramener Aurore au manoir, parce que vu l’état de P.C. c’est sûr que c’est pas lui qui allait faire tout le chemin jusqu’au château du Roncier.
                Malheureusement, il n’y avait plus de dragons disponibles, et comme c’était le jour de la finale de la coupe d’Europe de Quiditch (Irlande contre la Belgique, 100 points contre 25 pour les Belges à la minute où je vous parle), impossible d’avoir le moindre balais et encore moins de portoloin. En plus, Juju avait déposé ses bottes de sept lieux chez le cordonnier la veille et elles étaient pas encore prêtes. Du coup, obligés de faire le chemin à dos de fidèle destrier, ils furent.
                Mais pour traverser le roncier géant qui garde sournoisement l’entrée du château du même blaze, Rom et Juju avaient besoin de renfort. Au début, ils avaient pensé à appeler les 5 mousquetaires, mais c’était le jour la remise des prix de la meilleure invention de l’année et comme Albert avait été nominé, ils ne voulaient pas gâcher leur journée, alors Roméo décida d’appeler ses potaux de Vérone. Ils répondirent tous présent, bien sûr, sauf Mercutio parce qu’il faisait la fête dans les Alpes, alors déjà que le téléphone capte pas dans la montagne, mais si en plus il était du côté italien, c’était encore plus mal barré parce que Roméo a pas le forfait international.
                «  Bon, aller les gars, c’est pas tout de se flanquer dans grandes claques dans le dos, il faudrait peut être penser à s’occuper du roncier pour qu’on puisse atteindre le château avant la nuit, et surtout avant que P.C. ait ingurgité assez d’alcool de pomme pour monter sur le piano et faire sa reprise perso de I will always love you. » déclara Juju en arrachant elle-même une première ronce, avec laquelle elle se piqua le doigt. Par chance, la malédiction de la piqure au doigt soporifique étant déjà tombée sur Aurore, Juju ne risquait pas grand-chose, sauf peut-être d’avoir envie d’appeler sa future fille Rose.
                En deux temps trois mouvements et quatre manches relevées, les garçons ont commencé à tailler une route à travers le roncier, en maniant leurs épées tels des Indiana Jones, version en route pour le temple perdu. Et il ne leur a fallu qu’une bonne heure et quelques dizaines de minutes pour atteindre l’autre côté parc : record battu. Même Jack, le jardinier et cultivateur de haricots à ses heures perdues, n’aurait pas pu faire mieux. Juliette promis même aux garçons une double ration de sa pièce montée à la pomme, avec crème chantilly parfum pomme et nappage délicat au caramel saveur pomme, pour les récompenser.
                Une fois à l’intérieur du château, trouver la chambre d’Aurore, ça a pas été ce qu’il y avait de plus facile, vu que tout le personnel ronflait gentiment dans son coin. Pour obtenir des indications, c’était quand même pas ce qu’il y avait de plus facile, à moins d’avoir fait une licence de ronflementais – la langue des dormeurs pour les incultes qui n’y connaissent rien- ce que Dormeur avait fait, mais vu qu’il devait être en train de faire un solo de scie sur buche à la fête, ça faisait un peu une belle jambe à Juliette et ses potaux.
                Heureusement, Aurore était une princesse très princesse, et elle adorait semer des pétales de roses, ou des paillettes, ou des petites miettes de pain, au choix, sur son passage, et du coup, en suivant la piste des petits trucs brillant par terre, ses sauveurs ont fini par trouver sa chambre, où elle était sagement endormie, et légèrement poussiéreuse aussi.
                «  Qu’est-ce qu’on fait, maintenant ? demande Roméo, perplexe
_ C’est évident, non ? On l’a ramène au manoir. Mais reste à savoir comment on va la transporter … Vous connaitriez pas la formule pour faire léviter les corps, par hasard ? »
Regards perdus des garçons.
                «  Mon cœur, t’aurais pas le numéro d’Hermie sur ton portable ? demande Juliette qui vient d’avoir l’idée de la décennie.
_ Si, mais elle est en voyage de noce avec Ron, je suis pas sûre qu’elle soit ravie ravie qu’on l’a dérange maintenant, et j’ai pas franchement envie de me faire attaquer par une nuée de zoziots en folie.
_ Elle est dans les Caraïbes, comment tu veux qu’elle te lance un sort ? Je te rappelle que le forfait sort compris est pas encore commercialisé. Alors, tu l’appelles ? »
Roméo râle un peu, mais bon, il fait quand même ce qu’on lui demande, et après une demi-heure et demie de politesses du genre «  ça va bien ? » «  Il fait beau ? » «  Le rhum est bon ? », il réussit à avoir la formule de lévitation (Vingardum Leviosa, toujours pour les incultes qui n’y connaissent rien).
Ensuite, c’est à Juliette de jouer, vu qu’elle a une marraine qui était bonne fée dans sa jeunesse, avant qu’elle perde ses lunettes et qu’elle se mette à changer tout et n’importe quoi en n’importe quoi et tout, et que du coup, elle maîtrise à peu près la magie.
                Bon, certes, une fois le sort lancé, Aurore se retrouve avec les bout des cheveux un peu cramé, mais ça leur donne un petit reflet cuivré, c’est très joli, d’après Juliette, et au moins, elle vole, et comme ça, ils peuvent rapatrier la dormeuse direction le manoir, et avec un peu de chance, ils arriveront à temps pour sauver la réputation de P.C. et les tympans des invités.
                Et la cata est ainsi évité de justesse : quand les cavaliers arrivent, P.C. est justement en train de descendre la dernière bouteille de vodka pomme, directe à la bouteille. Roméo se dépêche de lui enlever des mains, il lui fourre un mentos dans le bec, et lui vide la moitié d’une bombe de laque sur le crâne pour lui remettre le brushing en place, et pendant ce temps, Aurore époussète un peu sa cousine, et vaporise sur elle la moitié d’une bouteille de sent bon à la pomme pour cacher l’odeur de la naphtaline. Voilà, les deux (futurs) tourtereaux sont fins près pour leur premier rencard. Roméo et Juju les enferment dans le salon pour qu’ils puissent tranquillement connaissance, et repartent tous les deux danser le rock jusqu’au bout de la nuit. Tout et bien qui finit bien. Quoi que … Juliette avait peut être un peu surestimer ses compétences de magie, et il n’est pas impossible que la future fiancé de P.C. souffre de flottement pendant quelques temps, mais bon, ceci est une autre histoire.

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