Mardi 3 avril 2012 à 20:25

J'ai l'impression d'avoir passer mon temps à le perdre.
J'avais trois heures ce matin qui ont servi à rien et qui pourrait se résumé à ça : pendant 10 minutes j'ai réécrit un truc que j'avais déjà écrit il y a trois semaines, juste que c'était pas pour le même prof, ça change tout, vraiment. Et voilà.
L'après midi c'était deux heures de je raconte ma vie en stage, donc en dix minutes aussi c'était réglé.
J'ai passé ma journée à rien faire.

Certes, c'est sympa de lire en douce sous la table pendant une heure, ou d'écrire une lettre derrière le dos de la prof, sauf qu'en vrai, j'ai plein de choses importantes et urgentes à faire, et que même si j'adore le livre que je lis ou la personne à qui j'écris, je préférerais travailler.

Lundi 2 avril 2012 à 17:24

Toujours pas  de chouettes photos à vous montrer, mais il s'est passé pas mal de chose quand même depuis la dernière non tournée de photos.
J'ai fini mon stage, et j'étais super triste de quitter les gamins, parce que je m'étais vraiment attachée à eux. Je veux dire, c'était des pénibles des fois, ils remuaient beaucoup et ils étaient pas forcement toujours des lumières sur pattes (quoi que) mais voilà, travailler trois semaines avec eux, ça crée forcement des liens, et parfois on rit quand même de leurs bêtises.
Mais le plus dur, c'est surtout de retourner en cours après ça qui est difficile. Passer de "je fais des ateliers pour de vrai" à "j'écoute un prof qui parle de trucs à mille lieues de la réalité", c'est pas ce qu'il y a de plus sympa pour le moral.
Mon frère est revenu aussi, il est rentré hier soir, juste à temps pour que je lui dise bonne nuit, et comme là il est en séance bonjour je suis de retour au pays chez mami, je ne l'ai pas encore vu.
Et puis il y a eu la fondue au chocolat de Samedi, qui était plutôt sympa, en tout cas, on a bien ri.

A part ça, il y a les choses qui me rendent triste, ou qui m'agacent, et des fois les deux en même temps par le fait.
Par exemple les gens occupés.
Ca me donne l'impression que j'ai rien à faire de ma vie à part faire un élevage de mouton de poussière sous mon lit ou rester en planque devant mon placard jusqu'à ce que l'araignée qui y a élu domicile en sorte pour que je la remette en liberté dans la nature de dehors.
Alors qu'en vrai, j'ai des tas de choses à faire. Mais ça ne m'empêche pas d'avoir envie de parler des fois.
Bon, je suis pas censée être fachée contre ces gens, vu qu'ils ont une excuse en béton armé triple épaisseure du genre leurs études, mais quand même, des fois, je suis triste.
Parce que non seulement je peux pas leur parler de ma petite vie à moi, mais ils ne me disent rien de leur petite vie à eux.
Bon bis, je peux pas non plus leur jeter le premier caillou, vu que moi aussi j'ai eu mes années overwoked et par conséquent aux abonnées absentes 360 jours par ans.

Finalement, l'idée d'un robot à forme humaine, ça serait sympa. J'en voudrais bien un, mais ça serait une fille alors, pas un gus parce que je cherche pas un gus de companie de remplacement, le mien est déjà chouette quand même et tout.
Donc j'aurais une robote potine, et pis ça ferait :
" Tu fais les milk shake, et moi les cookies. Et après on va sur la terrasse et on se met du vernis. Et quand notre vernis sera sec, on mettra de la musique et on dansera ! Et après, re milk shake. Et après dodo"
Bon, le seul problème, c'est que le jour où j'ai envie d'aller à la piscine, je peux pas emmener ma copine robote avec moi.
Sinon, elle a qu'à se reposer sur le bord pendant que je barbotte. Ou être ma maitre nageuse perso. Ou faire des bulles de savons.

Un autre truc qui m'énerve un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, c'est quand le prof nous laisse sortir en avance, que je cours pour avoir un bus, et que je me dis chouette, j'aurai une correspondance en arrivant, je vais rentrer tôt et je pourrai voir mon frère, et que là, à peine parti, le bus tombe en panne. Alors on te dit qu'il faut attendre le suivant, tu fais une croix sur la navette et tout.
Et là, parce qu'ils ont de l'humour dans les bus, ou juste parce qu'ils ont pas compris que le premier Avril c'était hier, et que c'est pas reconductible comme les grèves, ils t'envoient un bus, deux minutes avant que le suivant arrive.
Ce qui sert à que cuic.

D'où l'intérêt de la copine robote qui peut te ramener chez toi, parce qu'elle sait conduire ou parce qu'elle peut pédaler sans se fatiguer, même en trainant quelqu'une derrière elle.
Par le fait, ça serait chouette aussi pour aller en cours avec elle, parce que quand je m'ennuie, je pourrais jouer à la bataille navale avec elle, et comme ça serait une gentile robote, elle me laisserait gagner de temps en temps.
Peut être même qu'elle pourrait aller à ma place au tableau pour diviser de tête 24 par 28.
Ou alors elle pourrait faire le bruit de la grenouille. J'avoue, je sais pas à quoi ça servirait, mais je trouve ça drôle.

En conclusion, Emil m'a donné les sujets pour Avril des photos, et probablement que pendant les vacances j'aurai mon tout nouveau tout beau blog.

Lundi 19 mars 2012 à 18:23

J'aurais du vous montrer mes photos de la semaine aujourd'hui, vous parler de toutes les bonnes choses que j'ai mangé ce week end, de mon stage qui a commencé, d'une bonne nouvelle et ça aurait été un chouette article et tout et tout.
Mais non. Déjà parce que j'ai pas toutes les photos, et aussi parce que j'ai pas envie de raconter des trucs joyeux.
Et comme j'ai pas envie de plomber l'ambiance ici, je raconterai rien du tout, et par le fait, ça ne changera pas de d'habitude.
Donc ni photo, ni article, je fais la grève et c'est parti pour durer ...

Vendredi 16 mars 2012 à 20:37

je crois qu'on devrait arrêter d'avoir des chats à la maison, on leur porte trop malheur.
Petit résumé de ma famille maudite de chats :
_ première victime de la liste, Asia, qui était obèse parce qu'elle avait du diabète, qui a réussi l'exploit que même le véto était d'accord pour faire rentrer dans le livre des record de s'arracher les ligaments des deux pattes arrière, dont deux fois celui de droite, avant de finir avec un élastique dans l'estomac et de pas supporter l'anesthesie ...
_ deuxième victime de la liste, Scotch, avec sa malformation cardiaque qui s'est fini en AVC.
_ troisième victime de la liste, qui est toujours vivante et j'espère bien qu'elle le restera, Gaia, qui s'est pris un coup de bistouri dans le pancréas pendant sa stérilisation, et dont le sort est en suspens jusqu'à demain ...

La seule qui n'ait encore rien eu de grave, c'est ma Fiona, et je suis prête à faire des offrandes de croissants choco-coco à ma statue de Boudha pendant un an s'il veut bien l'épargner. C'est ma Fiona, mon bébé, je supporterais pas qu'il lui arrive quelque chose à elle aussi.

Jeudi 15 mars 2012 à 20:37

Bon, en vrai, en ce moment je suis plutôt en mode stressée à plein régime avec tellement de demi millions de choses à faire que parfois je sais même plus où donner de la tête et je m'assois bêtement sur ma chaise sans rien faire. C'est un peu comme la partie cachée de l'iceberg, si on me regarde on croirait voir un poireau sous antidépresseurs, mais à l'intérieur c'est comme dans l'épisode de Bob l'Eponge où il cherche je sais plus quoi dans sa mémoire (probablement la recette du pâté de crabe) et que plein de mini Bob ouvrent des tiroires à tout va et c'est le souk avec des papiers qui volent dans tous les sens et de mini Bob qui courent partout.
Dans mon cerveau c'est pareil, version mini moi.

Mais au milieu de tout ce bazard souffle un grand vent de zénitude par le truchement d'une série de livres absolument géniale.
Sur une échelle du trop bien, c'est à l'échelon où je me mets à lire le livre n'importe quand, même en pleine conférence, c'est dire.
Mais quelle est cette trop chouette série de livre ? Ca s'appelle Le Clan des Otoris et ça se passe dans un monde construit sur le modèle de la société japonaise, d'où ma zénitude qui confine la sortie du cours de yoga où tu te sens tout léger comme le petit moineau sur la branche de cerisier.
Mais attention, ça ne se passe pas à "notre époque", c'est plutôt à l'époque des clans, des grands domaines, des moines dans leur temple de la montagne (même si je pense que ça existe encore), des paysans qui meurent de fin et des ponts en bois.
Et c'est la guerre entre les clans avec un grand méchant seigneur perfide et pervers. Il y a du sang (un peu), des morts (beaucoup) et de l'amour.
Attention, c'est pas une bête histoire où le gus va coller des raclées à coup de sabre aux méchants pendant que la gugussette joue de la flûte à la maison. Non, c'est vraiment une histoire complexe, avec plein d'intrigues entre les clans, un héros qui a du mal à savoir qui il est vraiment et une héroïne super courageuse - c'est elle la chef - si t'es pas content meurt.


C'est le premier tome, en tout il y en a 4, et moi j'en suis à la toute fin du deuxième.
C'est vraiment prenant comme histoire, même si c'est parfois tragique, et pas souvent joyeux (je crois que j'ai pas ri une fois en le lisant).
Je suis même tellement prise par l'intrigue que parfois je m'exclame toute seule à voix haute et je me tourne vers Julie pour lui dire " il est mort ! C'est pas vrai, hein, il est pas mort ! "
Parce que c'est elle qui m'a fait découvrir cette série et que depuis tous les jours elle a droit à un topo sur là où j'en suis ^^

Et puis parce que c'est un peu dans le même ton, je me suis mise à écouter des chansons d'Yiruma, et là, ça fait genre six fois que je réécoute A Walk in the Forest, et c'est juste trop beau.

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast