Lundi 7 mars 2011 à 20:24

C'est vrai qu'à Liverdun, on a quand même la fête annuelle du pécor, excusez moi, de la madeleine (j'ai rien contre le gateau, au contraire, c'est quand même à Liverdun qu'on fait les meilleures madeleine, mais la fête officielle, c'est une autre histoire), et qu'en plus en été, on croirait que les gus n'ont jamais vu une fille en jupe, mais finalement, tout ça, ça reste assez sympatique.

même qu'on les fait aussi à la mirabelle ^^

Pas comme à Nancy, dans le quartier de la gare. Parce que là, ça devient franchement craignos.
Aujourd'hui par exemple, j'allais tranquillement prendre mon bus, je venais de la fac, et je suis passée devant la gare. C'est là que j'ai croisé un gus, et sans vouloir être méchante, il avait vraiment l'air d'un attardé mental. Mais bon, je l'ai pas regardé plus que ça, je l'ai croisé, comme je croise des milliers de passants tous les jours (bon, peut être pas des milliers, je vais pas à la fac à Manhattan non plus ^^), en plus de ça, j'avais la musique dans les oreilles, donc j'étais dans ma bulle, pas du genre à vraiment prêter attention aux gens que je croise.
Sauf que lui a imaginé que je l'avais regardé de travers.
Du coup, il a fait demi tour, il m'a suivi et m'a donné un grand coup d'épaule dans le dos en me baragouinant je ne sais quoi d'un air assez énervé.
Je vous dis pas la trouille que j'ai eu quand je me suis rendue compte qu'il commençait à me suivre. C'est peut être bête, mais j'ai pensé au truc qu'on voit dans les séries genre Esprits Criminels, quand des gus pas nets dans leur tête imagine qu'un quidam les a mal regardé et que ça finit mal pour le quidam. Surtout que je pensais pouvoir le semer après ça, vu que je marche assez vite et que lui avait clairement un problème pour poser correctement un pied devant l'autre, mais au moment où j'arrivais au passage piéton qui me séparait de la rép, le feu est passé au vert pour les voitures. Heureusement, l'autre timbré savait plus trop où il était et il est parti errer plus loin.
N'empêche, j'ai vraiment eu peur.

Sinon, pour parler de trucs plus joyeux, et encore de nourriture (comme me l'a si bien fait remarquer Jo, je parle effectivement beaucoup de trucs boulotables par ici ^^ ), je suis allée manger au Flunch ce midi. Parce que, je sais pas pourquoi, mais l'idée de manger seule au RU me déprime de plus en plus. Avant ça ne me gênait pas, mais je sais pas, ce midi, ça me paraissait d'une tristesse sans nom. Du coup, je me suis dit que pour une fois, je pouvais aller manger en ville, et comme le Flunch tout nouveau tout beau vient d'ouvrir, je suis allée le tester.
C'était sympa, par le fait, et j'ai bien mangé en tout cas. J'avais pris une tranche de jambon grillé aux herbes, et j'avais mis un peu de sauce au poivre dessus, et avec j'avais pris un peu de frites et de pommes noisettes. Et en dessert, un café gourmand, avec un petit macaron à la vanille, un petit rocher à la noix de coco (qui était particulièrement bon, d'ailleurs) et un minuscule bout de browni.


Et puis en rentrant, après avoir bien travaillé, je suis allée lire les paroles d'une chanson que j'aime bien en ce moment : Grenade de Bruno Mars.
Le clip est déjà super triste (c'est pour ça que je me demandais ce que voulait vraiment dire la chanson), mais alors les paroles, c'est pas non plus la fête à la cabane. Même en VO c'est assez explicite pour être à fort potentiel tristogène (sauf blade qui veut dire "lame " et non "roulette", parce qu'un coup de roulette dans les mimines, ça fait pas trop mal, mais un coup de lame ... c'est une autre histoire).
Que je vous fasse un résumé rapide de la situation : le gus se fade des miles et des miles en trainant son piano, et quand il arrive sous les fenêtres de sa belle, elle est en train de batifoler avec un autre. Alors il refait des miles et des miles en sens inverse, pis en chemin, il croise une voix de chemin de fer et se demande si il pourait arrêter le train avec son piano. Fin de l'histoire.
Perso, un gus se pointerait sous ma fenêtre pour me chanter une chansonnette mit un piano, l'autre gus dans la cuisine, il ferait ses valises tout de suite. Même déjà il aurait pas posé un pied dans ma cuisine. Parce que franchement, c'est quand même le sommet du top de la classe trop mignonne le coup du piano.


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