Non, je parle pas de mon chéri que j'adore, faut pas rêver non plus ( a moins que je me réveille un matin en me disant que je regrête ma vie d'avant ... heu non, je crois que ça a vraiment peu de chance d'arriver ^^ ), je parlais plutôt de mon cerveau. Si si, je veux me séparer de mon cerveau. Il est devenu trop bizarre. Surtout la nuit quand je le contrôle plus, il se permet de m'envoyer des messages codés pour le moins très codés et surtout trèès perturbants. Vilain cerveau, vilain.
J'imagine que vous avez envie de savoir le message codé de cette nuit ( ou pas, bin dans ce cas il suffit de fermer la page hein, c'est pas plus compliqué ^^ ). Bon, j'avoue, au début, mon cerveau avait inventé un joli monde, avec une chouette maison avec une terrasse en bambou, une verrière, du soleil, un peu un style japonais, c'était cool, en plus il y avait ma famille ( = mes cousines même si je les voyais pas, elles étaient pas loin ), bref, jusque là, ça baignait, comme dans la mer qui devait pas être loin. Mais là où ça commence à se corcer, c'est quand je me suis rendue compte que mon chéri existait pas, personne n'en avait entendu parler et j'arrivais pas à mettre la mais sur mon portable pour vérifier que son nom était toujours dans mon répertoire. Mais par le fait, j'ai même pas eu le temps de m'inquiéter, parce que, bizarrement, ça m'est sorti de la tête et là un gus s'est pointé ... En temps normal, je veux dire si j'avais été réveillée et pas sous l'emprise de mon cerveau délirant, ma réaction aurait été : je le snobe, je tourne le dos et je m'en vais. Mais que néni, je me suis avançée vers le gus avec un grand sourire, l'air toute contente de le voir. Sauf que le gus en question ( non mais comment t'as pu me faire ça mon cerveau ? ) c'était V. Lui même. Mais d'où il sort ? De quel droit il se permet de squater mes rêves ? Surtout quand ils commencent bien !
Mais c'est pas fini, voilà que le gus se met à s'excuser ( de quoi ? pas d'être naze, je crois, mais le voir s'excuser, c'était pour le moins surprenant ), à me dire qu'il a changé, blablabla ( mon oeil oui, il changera jamais ), et là, il me demande tout gentillement ( genre ça lui arrive de demander un truc gentillement ) si je veux bien lui redonner une chance. Sérieusement, mon cerveau, il a vraiment envie de finir au refuge pour cerveau abandonné le plus proche. Et moi, toujours sous l'emprise de mon cerveau qui a pas compris qu'on était pas le 1è avril ( et même si ça avait été le cas la blague aurait été d'un gout plus que douteux ), je lui dis oui. Moi. Julietta. Oui. Je crois que j'aurais du comprendre à ce moment là que c'était pas un rêve que je faisais, mais un cauchemard. Mais non, j'étais toute gillerette, telle la demeurée pure beurre à petit pois certifié conforme.
Bon, heureusement, je l'ai laissé là tranquillement et je suis partie faire ... je sais pas trop quoi. Finalement, mon cerveau a du comprendre qu'il y avait des limites à pas dépasser. Mais quand même, où il a été pêcher cette histoire ? C'est peut être rapport au fait qu'il y a deux trois jours, en relisant des vieux articles je suis tombée sur ma ( dernière ) période à fond sur V ( j'étais gravement atteinte du cerveau à cette époque, je sortais de deux ans de médecine, vous comprenez ). N'empêche que c'est n'importe quoi.
Alors je te préviens, mon cerveau, la prochaine fois que tu laisses V squatter ma tête, même en me faisant les yeux de chiens battus ( par le fait, j'avoue, c'était marrant de le voir dans cet état ), tu finis dans un coli à destination du tibet. Na.
Maintenant, vous devez vraiment me prendre pour une folle, genre je suis pas responsable des agissement de mon cerveau ( trop pas par le fait ) ^^