Parfois, je suis avec des gens, et je suis super heureuse d'être avec eux, vraiment. Et puis, tout d'un coup, je me rend comptent qu'ils sont heureux aussi, à leur façon, et pas forcement parce que je suis là. Alors à ce moment là, je me sens bien seule, même en étant heureuse, je me dis qu'il n'y a pas qu'aux mains que j'ai froid en fin de compte. Et puis je me rend compte que mon cerveau, qui était éteint depuis le réveillon, s'est enfin "réveillé ", sinon, je resentirais pas ça. Et je me dis que c'est dommage.
Parce que quand mon cerveau est en vacances, c'est chouette, j'agis sans réfléchir, instinctivement, je fais vraiment ce que je veux en quelque sorte, je suis moi, sans me poser de questions et c'est agréable. Et je rentre chez moi pour écouter en boucle James Blunt et Coldplay, et je pense pas à grand chose, à part à des petites choses sans importance, des minis souvenirs que je ressasse et ça me plait. Et je me dis que monsieur parfait est pas si parfait que ça, et quand je reçois un mail de lui, ça m'est égale, même s'il dit qu'il aurait aimé me voir à Noêl, ça me fait ni chaud ni froid, rien, nada. En fin de compte, je m'en fiche un peu de lui.
C'est comme ça quand mon cerveau est éteint, je suis heureuse, je souris bêtement aussi, je m'attache aux gens, parce que je réfléchis plus et que ça m'est égale ce qui se passera après, ça n'a pas vraiment d'importance. Si ça pouvait rester comme ça, je crois que je trouverais ça génial, d'autant plus que quand mon cerveau se rallume, c'est pour me dire que tout ce qui fait 1mètre 80 et sait faire du café n'a pas pour vocation première de me servir de nounours.Sauf que ça aussi je m'en fiche, je préferais que mon cerveau se taise. C'est assez penible de penser parfois ^^.
Pourtant, j'arrive quand même à être heureuse, même avec un cerveau désagréable et raisonnable en marche. Et je me dis : heureusement que j'ai des super amies.