Lundi 12 juillet 2010 à 11:01

Voilà, on est Lundi, le jour J de l'arrivée de La lettre. C'est le premier truc auquel j'ai pensé en me réveillant ce matin, et aussitôt mes tripes se sont transformées en magma, pas vraiment le top pour commencer la journée. Comme j'étais dans l'incertitude quant à l'heure exacte d'arrivée du courier, je me suis dit qu'il fallait absolument que j'occupe mes dix doigts à d'autres activitées que m'arracher les cheveux. Par chance, il y avait des tomates à farcir pour ce midi, par malchance, je suis dans l'ignorance de comment on doit faire alors j'ai du improviser.
Et comme j'avais fini de bonne heure, j'ai décidé d'aller enfin à la banque, avec mon petit vélo, même si le ciel était devenu tout noir et qu'il y a avait un vent à décorner un boeuf. J'ai pédalé telle la brise, et franchement, pour se calmer les nerfs, c'est top. Surtout quand il se met à pleuvoir en chemin ^^
Je me suis prise une jolie averse sur la tête, mais j'ai adoré, ça rafraichit et en plus ça sent bon la terre mouillée. Pis ça fait comme si il y avait des milliers de picots qui me picotaient la peau, ça chatouille ^^.
Bref, j'ai fait mon tour à vélo, je suis revenue, le facteur était passé mais sans laisser de missive à mon nom.

Et là, pile au moment où je dépose mon sac, mon téléphone sonne, j'ai un message. " j'ai pas fini d'écrire, t'auras ta lettre demain " tel est grosso und modo le contenu du message. Arg. En fait, je crois qu'il a pas l'intension de me parler, mais juste de me faire avoir une crise de nerfs et consequement se débarasser de moi par le truchement du j'y suis pour rien. Vilain.
Donc me revoilà en plein suspens. Et j'espère qu'il compte mettre la lettre dans ma boîte lui même et pas en passant par le service postal, sinon
1) je vais encore devoir attendre genre un demi siècle et demi et véritablement trepasser d'une crise de nerfs
2) si je suis toujours vivante, je vais attendre le préposé au courier devant ma boîte aux lettres pour lui soustraire le courier des mains fissa tellement j'en pourai plus du suspens.

En plus, demain, je suis sensée aller faire des photos pour ma carte d'identité, si j'ai la tête d'une fille en surtension nerveuse, ça risque de pas être joli à voir. En plus d'en plus, plus j'attends, plus d'un autre côté ça me laisse le temps de blablater de bêtises en le grande quantité avec G. Consequement, c'est bien connu, la bêtise rapproche les gens, et donc plus le temps passe, plus on s'attache et une supposition que je doive décider qu'on en reste là, une certitude que ça va être dur ( et il est tellement adorable que j'ai vraiment pas envie de lui faire ça ). Arg.
 
Mais qu'est-ce que le point de mettre tant de temps à écrire une lettre ? Ou alors il m'écrit un roman à la Pauline, avec 4 partie et 46 chapitres par parties. Ou alors il a vraiment des tas de choses à me dire ( et une supposition que ça soit des choses gentilles, pas impossible que je fonde et finisse telle le pot de Häagen Dazs abandonné au Soleil, d'un autre côté, ça pourrait être aussi des choses pas très agréables et dans ce cas, c'est au fond d'une boîte de chocolats que vous me retrouverez ). L'un dans l'autre et l'autre dans l'un, je déteste le suspens quand c'est pas dans un film.

Par Môman le Lundi 12 juillet 2010 à 13:16
6 parties, et 25 chapitres par partie : n'exagère pas ! (enfin, chaque chapitre faisant au minimum 10 pages... avec prologue et épilogue, bien sûr, tu n'étais pas si loin).
A Strasbourg, on cuit. Passe une bonne journée !
 

Ajouter un commentaire









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://lisaewilan.cowblog.fr/trackback/3017674

 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast