J'ai inventé un nouveau concept pas plus tard que toute à l'heure mais j'ai pas pris mon petit carnet et mon petit stylo pour noter l'heure qu'il était, hein, parce que comme dirait Lizou, c'était "sous l'impulsion du moment ".
Avant, j'aimais les gens, ou je les aimais bien, ou je les adorais, ça dépendait du temps, de l'heure, du nombre de grammes de choco ingurgités dans la journée, de la température, de la longueur de ma jupe (si si, c'est lié, je porte plus facilement une jupe courte quand je suis très en joyeuseté que quand je suis domiciliée dans la vallée des larmes pour une durée indéterminée). Maintenant, j'aime les gens "quand même".
Quand même je leur tape dessus parce qu'ils sont méchants avec moi (comme quand ils essayent de me faire tomber au milieu de la rue toute mouillée en disant qu'ils m'auraient retenue, hein, vu qu'ils ont les deux mains libres (la dite personne avait un sac dans une main et un parapluie dans l'autre, les deux mains de libres, hein ? Mon oeil ! ^^)), ou que je leur tire les cheveux sans le faire exprêt (faut ranger ses cheveux quand on dort à côté de moi, ça peut être dangereux). J'aime bien quand même les gens quand je les réveille tôt le matin, Ou plutôt quand je les coupe dans leur élan vers les abatis tendus de Morphée, je suis vraiment impitoyable dès le matin. ^^
Bon, le concept est pas sorti de nul part comme ça pendant que je contemplais mon mur (désespérément orange saumon, il y a pas, il veut pas se repeindre en vert pendant la nuit), en vrai hier, je suis sortie, et c'était toute une aventure.
Déjà pour aller à Nancy, il fallait que je prenne le bus, mais pour prendre le bus, il fallait que j'aille à l'arrêt de bus, et pour aller à l'arrêt de bus, bin faut marcher, dans la nuit, dans le froid, et dans la neige à moitié fondue et qui glisse. C'est particulièrement sympa dans les descentes, surtout quand il faut marcher sur un trottoir large comme une planche à pain, avec en cadeau bonus des voitures qui en occupent une bonne moitié.
Mais j'ai réussi l'exploit sans tomber (mais en glissant de ci und de là, faut bien l'avouer) et je me suis retrouvée à attendre le bus ... pendant 15 minutes ! Et il n'est jamais passé.
Donc marche arrière toute, je repars sur le sentier de la guerre, ou plutôt le sentier de la glissade assurée sur neige boueuse et me revoilà à la case départ, à savoir sur le pas de ma porte. Avec les pieds trempés en cadeau bonus, sinon c'est pas drôle.
La soirée s'annonçait mal ...
Heureusement, super papa était là !!! Et hop, en voiture Simone, nous voilà partis à Nancy.
Finalement, je suis arrivée, et même que le timming était perfecto vu que je suis arrivée juste quand Damien et Elo finissaient leur dessert (le meilleur tiramisu du monde parait-il, je demande à vérifier ^^ ). En plus c'était trop chouette, parce que devant le resto, il y avait une terrasse couverte avec des lampes chauffantes. Ce qui était plutôt top vu qu'il pleuvait comme si quelqu'un balançait des seaux d'eau depuis tout là-haut.
Mais l'aventure ne s'arrête pas là, parce qu'après, il fallait encore aller chez Damien, toujours à pied, toujours la nuit, toujours le froid, toujours la neige, ceci dit, cette fois, je pouvais me "raccrocher aux branches". Oui, parce qu'après le rôle du pull, de la dinde, et du chaton, Damien est devenu un arbre, me demandez pas comment c'est possible, mais ça l'est ^^.
Et enfin on est arrivés. Avec Elo on avait les pieds et le bas du pantalon tout mouillé, mais c'est pas grave ça sèche, surtout dans une pièce où il fait limite la même température qu'à Bora Bora, le Soleil en moins.
C'était une chouette soirée, on a passé une heure à décider quel film on allait (pas) regarder, et puis on a joué au Uno aussi. J'ai un peu trop bu aussi, mais bon, au moins je m'en suis rendue compte. Ceci dit ça explique surement mon léger cracage de fin de soirée (j'aime bien me trouver des excuses). Et puis on a papoté, papoté, papoté, somnolé, papoté, à moitié dormi et là ... 10h30, il est l'heure de se lever !
Je suis celle qui a le plus dormi de la nuit, nonobstant je suis sûre que j'ai pas dormi plus du couple d'heures.
Du coup le réveil était plutôt difficile, et par le fait, j'ai râté mon bus à une minute près, donc j'ai pris le suivant, pis j'ai marché une demi heure pour rentrer. Quelque dommage, les bords de la Moselle étaient pas dégagés, j'ai du passer par le village, ce qui est nettement moins joli (et nonobstant plus rapide, je pense).
Et me voilà, de retour à la maison !
En plus cette aprèm il y avait Ghost à la télé, ça donne envie de faire de la poterie tout ça ^^
