Lundi 12 juillet 2010 à 19:39

J'ai l'impression d'avoir mis les pieds dans des sables mouvants : plus j'essaye de me débattre et plus je m'enfonce. Est-ce que la solution serait que j'arrête de me débattre et que je me laisser aller ? Mais je suis incapable d'attendre sagement que les choses s'arrangent ... ou pas d'ailleurs. J'ai l'impression que plus le temps passe, plus les choses se compliquent.

Du coup, dans ces cas là, j'ai très envie de faire ce que je fais le mieux : fuir et m'enfermer dans ma petite bulle. Remettre ma jupe et les chaussettes qui vont avec, mes balerines à fleurs et aller me promener avec ma petite Lili. Faire comme si j'étais Alice aux Pays des Merveilles, croire que j'ai 10 ans, regarder le ciel et dire que c'est la mer qu'on voit à l'horizon. Si seulement ...
D'un autre côté, dans une semaine, je m'en vais pour de vrai, une longue pause de 15 jours, je suis sûre que ça ne pourra que me faire du bien. Surtout que dans une semaine, je ne sais absolument pas ce que sera devenu ma vie ( je dis ça comme si je m'apprêtais à décider si oui ou zut je pars vivre en Alaska ^^ ).

Hmm ... les filles, si jamais vous devez me donner un conseil, je crois que c'est le moment ou jamais.

Lundi 12 juillet 2010 à 11:01

Voilà, on est Lundi, le jour J de l'arrivée de La lettre. C'est le premier truc auquel j'ai pensé en me réveillant ce matin, et aussitôt mes tripes se sont transformées en magma, pas vraiment le top pour commencer la journée. Comme j'étais dans l'incertitude quant à l'heure exacte d'arrivée du courier, je me suis dit qu'il fallait absolument que j'occupe mes dix doigts à d'autres activitées que m'arracher les cheveux. Par chance, il y avait des tomates à farcir pour ce midi, par malchance, je suis dans l'ignorance de comment on doit faire alors j'ai du improviser.
Et comme j'avais fini de bonne heure, j'ai décidé d'aller enfin à la banque, avec mon petit vélo, même si le ciel était devenu tout noir et qu'il y a avait un vent à décorner un boeuf. J'ai pédalé telle la brise, et franchement, pour se calmer les nerfs, c'est top. Surtout quand il se met à pleuvoir en chemin ^^
Je me suis prise une jolie averse sur la tête, mais j'ai adoré, ça rafraichit et en plus ça sent bon la terre mouillée. Pis ça fait comme si il y avait des milliers de picots qui me picotaient la peau, ça chatouille ^^.
Bref, j'ai fait mon tour à vélo, je suis revenue, le facteur était passé mais sans laisser de missive à mon nom.

Et là, pile au moment où je dépose mon sac, mon téléphone sonne, j'ai un message. " j'ai pas fini d'écrire, t'auras ta lettre demain " tel est grosso und modo le contenu du message. Arg. En fait, je crois qu'il a pas l'intension de me parler, mais juste de me faire avoir une crise de nerfs et consequement se débarasser de moi par le truchement du j'y suis pour rien. Vilain.
Donc me revoilà en plein suspens. Et j'espère qu'il compte mettre la lettre dans ma boîte lui même et pas en passant par le service postal, sinon
1) je vais encore devoir attendre genre un demi siècle et demi et véritablement trepasser d'une crise de nerfs
2) si je suis toujours vivante, je vais attendre le préposé au courier devant ma boîte aux lettres pour lui soustraire le courier des mains fissa tellement j'en pourai plus du suspens.

En plus, demain, je suis sensée aller faire des photos pour ma carte d'identité, si j'ai la tête d'une fille en surtension nerveuse, ça risque de pas être joli à voir. En plus d'en plus, plus j'attends, plus d'un autre côté ça me laisse le temps de blablater de bêtises en le grande quantité avec G. Consequement, c'est bien connu, la bêtise rapproche les gens, et donc plus le temps passe, plus on s'attache et une supposition que je doive décider qu'on en reste là, une certitude que ça va être dur ( et il est tellement adorable que j'ai vraiment pas envie de lui faire ça ). Arg.
 
Mais qu'est-ce que le point de mettre tant de temps à écrire une lettre ? Ou alors il m'écrit un roman à la Pauline, avec 4 partie et 46 chapitres par parties. Ou alors il a vraiment des tas de choses à me dire ( et une supposition que ça soit des choses gentilles, pas impossible que je fonde et finisse telle le pot de Häagen Dazs abandonné au Soleil, d'un autre côté, ça pourrait être aussi des choses pas très agréables et dans ce cas, c'est au fond d'une boîte de chocolats que vous me retrouverez ). L'un dans l'autre et l'autre dans l'un, je déteste le suspens quand c'est pas dans un film.

Dimanche 11 juillet 2010 à 20:53

Ca va devenir ma nouvelle activité du dimanche aprèm : aller en forêt et chanter ( et danser de temps en temps  ^^ ). Parce que comme il y a personne autour de moi ( sauf quelques zoziots auprès desquels je m'excuse pour le dérangement ), je peux mettre mon MP3 dans mes oreilles ( c'était celui de ma cousine par le fait ) et chanter, même si je chante faux, même si je chante en anglais, même si je chante pas les bonnes paroles.

Par le fait et en vrai, je refaisais un pick nick aujourd'hui, je vais devenir addict aussi, mais bon, les dessert en veux-tu vas y sers toi, à mille calorie au moins le dessert, on va peut être pas faire ça tous les dimanches hein ^^ Surtout qu'aujourd'hui ma tante avait fait un fondant au chocolat ... je vous dis que ça ou vous allez saliver devant votre écran, et vu la chaleur qu'il fait, il vaut mieux que vous gardiez votre eau pour éviter de finir en vieilles momies desséchées. Bref, le fondant au chocolat ... j'ai fondu ^^

Et pour digérer tout ça, j'ai fait trois fois le parcours de santé, soit 6 kilomètres à pied, en tong dans les cailloux et pas forcement toujours à l'ombre. Bon, par le fait, je l'ai fait deux fois de suite, après méga pause à base d'étalage sur couverture mit musique dans les oreilles et de nouveau parcours de santé, suivi d'un reétalage en couverture. Chouette programme non ?
Et puis quand je m'ennuyais trop sur ma couverture, je prenais les feuilles au dessus de ma tête en photo, ou je lisais mon cosmo, ou je boulotais de la salade de fruit mit le petit café qui va bien, bref, une aprèm tranquille quoi.

J'étais avec ma cousine, qui nous en a encore sorti des pas mal, comme Poul le paulpe ( au lieu de Paul le poulpe ), rien de tel pour se changer les idées. On doit se revoir mercredi d'ailleurs, avec barbecue géant et trempette en piscine réunis, je sens que ça va être une bonne journée.

Dimanche 11 juillet 2010 à 10:22

La personne qui a dit qu'au XXI ème siècle la lettre était démodée, dépassée, détoutcequ'elleveuté se fourrait le doigt dans l'oeil au moins jusqu'au coude quand elle disait ça.
Rappelez-vous de mon délire quasi psychopatique sur le voyage et l'arrivée à destination d'une certaine lettre il y a trois semaines, avant que je ne parte faire mon stage ... et que les choses se compliquent.
Et bien on remet le couvert bis au rayon lettre et attente et tripes en bouillie pour cause de suspens. Que je vous raconte le nouveau retournement de situation dans l'histoire Les Feux de l'Amour version Julietta, épisode Julietta va-t-elle choisir Brandon ou Roberto ?

Hier soir, il y a ( enfin ) eu de l'orage, consequement la TV marchait plus ( je déteste la parabole quand elle fait ça, surtout que c'était la deuxième partie de mon film, j'étais trop déçue de pas savoir la fin ) et donc je remonte dans ma chambre. J'avais un message de G, alors je lui réponds, et je lui dis que je me remets sur msn. Cinq minutes plus tard, nous voilà lancés dans une convers à fort teneur en nimporte quoi mais c'est ça qui est drôle. Pis vers minuit, on se dit bonne nuit ( ce qui prend bien 5 minutes ) et je me déconnecte, je ferme l'ordi et je vais me brosser les dents. Quand je suis revenue dans ma chambre, j'ai vu que j'avais 2 nouveaux messages, et là je me dis " chouette, c'est sûrement des messages de bonne nuit ou autre de G " et j'ouvre les messages aussi sec. Sauf que par le fait, c'était pas de lui, mais de P.
Toute la journée j'avais pesté intérieurement contre le fait qu'il ne m'ait pas envoyé le moindre petit message juste pour me dire qu'il était rentré, que ça s'était bien passé ou je ne sais quoi, donc j'ai envie de dire " qui sème le vent récolte la tempête ".

Par le fait, vous aviez presque réussi à me convaincre, hier aprèm, sans compter la convers à base d'astronomie et de mots croisés que j'ai eu avec G. mais comme à chaque fois que je suis limite sur le point de prendre une décision, il y a toujours un petit grain de sable qui vient tout gâcher. Parce que le contenu des messages était grosso und modo le suivant : j'ai plein de chose à te dire, mais je suis pas sûr d'y arriver en face ni de trouver les mots justes alors je vais t'écrire une lettre et comme ça après tu pourras décider si tu veux vraiment toujours de moi. Message se concluant par " je posterais la lettre lundi dans ta boîte aux lettres ". Ce qui me laisse perplexe quant à la date de réception de ladite lettre : lundi dans ma boîte aux lettres perso ou lundi à la poste ? Dans ce deuxième cas, je receverai pas la missive avant mardi voir mercredi, ce qui veut dire que le suspens va durer encore plus lontemps et possiblement le temps que le courrier arrive chez moi, je serai déjà morte de trepas und de folie und de stress nerveux.

Bref, me revoici rendue à la case " et maintenant, je fais quoi, exactement ? "
Je dois avouer que le fait qu'il m'écrive une lettre me touche ( même si je sais qu'elle sera bourrée de faute d'orthographe, genre si c'était 1 euro le kilo la faute, il pourrait garder sa lettre et devenir riche ), parce que possiblement qu'il va pas m'écrire une lettre pour me balancer des horreures. Ou peut être qu'il va tout faire pour me dissuader qu'il est fait pour moi ?

Le point est que je commence drôlement à m'habituer à G. Peut être parce que lui au moins me parle. Même si c'est pour se dire des bêtises, on se parle quasi tous les jours, chose que P. était dans l'incapacité totale de faire et une des raisons pour lesquelles j'ai fini par en avoir marre.
D'un autre côté, je dois admettre que P. était vraiment adorable avec moi, il m'offrait des fleurs et il me demandait son avis sur la couleur de sa chemise ( bon ok, c'est un grand garçon, il pouvait se débrouiller tout seul, mais c'était gentil de demander un avis, non ? ). Et puis je peux pas oublier la fois où il a débarqué chez moi sans prévenir, le soir, parce qu'il savait que j'allais pas bien à cause de mémé. Ni la fois où j'ai fait ma crise d'angoisse dans le bus en venant vous rejoindre et qu'il m'a demandé de l'appeler quand je serais sortie du bus et qu'il est resté au téléphone avec moi jusqu'à ce que je sois rentrée chez moi. Chose qui me parait étrange après l'avoir entendu dire qu'en fait il s'inquiétait jamais pour personne.

Si on va par là, mon histoire avec P. ressemblait au conte de fée dont j'ai toujours rêvé. Le coup de foudre, le coup du " on pourrait aller au ciné, il y a plein de films biens en ce moment " ( alors que trop pas ), le message de Noël envoyé juste avant minuit pour être le premier ( enfin, la première année, l'année d'après il a zapé complétement ). Je me rappelle que juste avant qu'on commence à sortir ensemble, j'étais en permanence dans un espèce d'état d'euphorie béate, et j'avais l'impression de le croiser partout. Ca me rappelle aussi le jour où j'étais allée dormir chez lui et le lendemain je devais allais chez mémé, j'avais ma grande jupe blanche, et mon foulard vert avec son parfum dessus et il m'avait offert un bouquet de roses blanches avant que je parte et quand je me promenais dans les rues de Nancy, les pétales s'envolaient et j'avais vraiment l'impression d'être une princesse de conte de fée. Par le fait, rien que sa façon de me regarder parfois me donnait l'impression d'être vraiment une petite chose précisieuse, et ça, ça me rendait heureuse.

En conclusion, quand on était ensemble, il était adorable avec moi, même si on avait souvent rien à se dire, ce qui était dommage. Et quand on était pas ensemble bin ... chacun sa vie.

D'un autre côté, de celui de G pour être exacte, je le connais que depuis pas longtemps, forcement, pour comparer, c'est dur ^^.
Mais quand même, toute la semaine que j'ai passé en stage, c'était un peu comme mon Ange gardien, genre il devait avoir un radar qui lui disait quand ça allait pas, parce que systématiquement, il débarquait. Je me rappelle que le Lundi, j'avais vraiment le mal du pays, j'étais allée lire au bord de l'étang, et il est venu me rejoindre. Pas longtemps, parce que les autres ont débarqué après, mais voilà. Et le soir là, je suis retournée me mettre dans mon coin, perchée en haut de mon lit pour lire, et rebelotte, le voilà qui débarque et qui me dit " reste pas toute seule, viens dehors avec nous ".
Pis le jour où j'ai vraiment craqué, que je suis allée m'enfermer dans la salle de bain pour pleurer, quand je suis ressortie, il y avait un petit mot dans mes affaires qui disait " déprime pas ". Sur le coup, j'ai pensé que c'était une des filles de la chambre, et quand je suis montée les rejoindre dans la salle de travail, je leur ai dit merci, et là elles me répondent que c'était pas elles. Et G. me sort " t'as pas vu que c'était une écriture de garçon ? " ^^
Donc certes parfois il avait un peu de manières d'ours pas du tout en délicatesse, n'empêche, quand ça allait pas, il était là.
D'un autre côté, on a passé une semaine ensemble quasi non stop, c'était une des premières personnes que je voyais le matin, et une des dernières que je quittais le soir, alors c'est normal qu'on se soit attachés, mais si ça se trouve, avec le temps et la distance, ça sera plus pareil.
Nonobstant, il s'accroche, paradoxalement d'ailleurs, tantôt il me dit d'aller avec P, tantôt qu'il prie pour qu'on soit ensemble, mais il s'accroche.

Conclusion générale de ce superbe exposé ( j'avais pas l'intension d'en dire autant à la base ^^  je me suis un peu laissée emporter, mais j'ai vraiment besoin de papoter ) : je ne sais pas quoi faire, je suis en suspens jusqu'à lundi ( du moins j'espère, j'ai pas envie de passer trois jours de plus à attendre ) et possiblement que ce jour là je saurai enfin ce que je veux faire.
Par le fait, je sais ce qu'il faudrait faire : un mixe entre les deux gus.
En attendant, si quelqu'un a une meilleure idée ...

Samedi 10 juillet 2010 à 20:05

C'est les ingrédients pour une bonne aprèm de canicule entre filles. Perso j'ai choisi l'option glace bulgare abricot et pêche réunis, c'était trop bon, et surtout ça fait du bien par une chaleur pareille. En plus aujourd'hui c'était la braderie à Nancy, alors vive le monde dans les rues, c'est encore plus étouffant que dans un sauna, avec le côté mega bonus pour la peau en moins. Nonobstant, c'était sympa de se retrouver, même avec un méga coup de barre qui se transmet ^^ C'était l'occas de remettre à jour tous les petits potins du moment. Et d'avoir d'autres points de vue sur ma question. Ca m'a pas forcement aidé à prendre une décision mais au moins ça m'a fait voir les choses autrement, c'est déjà pas si mal.




Hmm ... Häagen Dazs aux cookies, j'adore ^^

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