Mardi 1er septembre 2009 à 20:07

J'ai fini de corriger Irelandia, je l'ai imprimé, demain chez le relieur et jeudi je l'envoye. Wahou, je vous raconte pas le stress au moment d'appuyer sur " imprimer ", genre je vais déclancher une bombe en cliquant sur ce minuscule petit bouton. J'imagine même pas ce que ça va être quand je vais devoir écrire l'adresse sur l'enveloppe, glisser les feuilles dedans et remettre le tout à la gentille madame derrière son guichet. Heureusement, j'ai prévu le coup, je fais ça en présence de mémé, nonobstant elle a aucune idée de ce qui se passe, je pense que ça présence m'évitera d'égarer la raison et de passer dans les faits divers dans l'édition du soir.

Et après tant de suspens et de frisage de l'arrêt cardiaque, je vais attendre gentillement trois mois, pour que finalement on me dise " on veut pas de votre histoire ". Peut être qu'ils seront un peu plus polis, genre " votre histoire est très interressante, mais nous avons déjà d'autres projets ". Oui, parce que, bon, les chances que mon histoires soit acceptée sont quand même aussi épaisse que les feuilles de papier sur lesquelles elle est imprimée. Alors, j'espère juste un miracle, mais j'y crois pas trop. D'un autre côté, je me dis que si je tente pas, je saurai jamais. On verra, que sera sera.

Avant, quand il fallait que je fasse un voeux, genre avant de souffler mes bougies, ou quand je voyais une étoile filante ou ce genre de truc, ce que je souhaite le plus, c'était toujours la même chose : trouver mon chéri. Pas juste un chéri, mais Le chéri, le bon, pas celui qui se fait la mallette au bout de trois mois, celui qui me supporterait pendant disons ... 60 ans ^^. Maintenant je l'ai trouvé, du moins je crois, alors j'espère juste le garder. Va quand même falloir que je me trouve un autre voeux pour dans un mois et quelque, non ? ^^
Il y avait une autre chose que je voulais vraiment beaucoup, c'était rencontrer P. Boterro. ca aussi c'est fait, et je m'en souviendrai toute ma vie. Surement qu'il en avait aucune idée, mais c'était vraiment le jour le trop extra au sommet du top de l'extra le jour là. Il était encore plus cool que je le pensais. Alors maintenant, il y a une autre chose que j'aimerais beaucoup, et qui dépend de la troisième chose que j'ai toujours voulu, c'est de le rencontrer de nouveau, comme .... pas vraiment un " égale ", mais plutôt un " collègue ". Oui, ça, se serait aussi un jour gravé dans ma mémoire.
Et donc cette troisième chose qui me fait terriblement envie, c'est un peu comme quand t'étais petite, à Noël, dans le rayon jouet, tu voyais la super maison de poupée avec le son et le lumières et la chasse d'eau qui fonctionne vraiment ! et même si tu savais très bien que tu l'aurais jamais, tu la mettais sur la liste du père noël en espèrant que le dit papa te l'offrirait quand même, bin moi, ma maison de poupée, c'est mon livre. Je rêve qu'il soit publié. Même s'il y a peu de chance que ça se fasse, j'en rêve quand même.

Et si jamais un jour, par miracle, ça arrivait, je sais déjà comment je fêterai ça : une bouteille de cidre et la plus belle bague en ambre que je pourai trouver. ^^
J'aimerais bien imaginer que quelque part, il y a une fille, un peu comme moi, qui tient mon livre entre ses mains et qui lutte pour pas s'endormir, parce qu'elle veut savoir la suite, elle veut aller jusqu'au bout du chapitre, pis aller, encore un pour la route, jusqu'à ce que ses yeux la pique tellement qu'elle abandonne. Ca me ferait terriblement plaisir.

Mais bon ...
Ca me rappelle le concours de nouvelles en anglais. J'étais arrivée deuxième, j'ai même gardé le rouleau de papier où c'est écrit dessus. J'y croyais pas, j'étais qu'en seconde en plus, et finalement, j'étais super fière de moi. J'ai même publié une nouvelle dans le journal d'anglais après ça. C'était cool, et je me suis mise à croire qu'en fait, j'étais douée. Par le fait, j'ai jamais été aussi douée que ça, j'étais une élève comme les autres, j'ai surement pas gagné pour ma maitrise de l'anglais. Mais des gens avaient aimé mon histoire, on ne pouvait pas m'enlever ça.
Je sais que je serai jamais un grand écrivain, c'est même pas mon but, mais si juste j'arrive à être publiée et que quelques personnes aiment ce que j'écris, alors là, je serais vraiment heureuse.

Mardi 1er septembre 2009 à 12:58

Je suis en tristesse, avec le mode chouinade activé, parce que je viens de découvrir que mon cactus préféré est tout pouris moisi, en bouilli, plus décédé que le trépas. Pourtant je m'en occupais bien, trop apparament, il était trop beau, en forme de petit éléphant avec la trompe en l'air, il avait super bien poussé tout l'été, je l'adorais.
Une plante de plus à ajouter à ma liste des victimes. Je suis même pas fichue de m'occuper correctement d'un cactus ! Même mon harricot s'était chopé la maladie avec de trépsser. Je suis trop nulle.
Plus tard, j'aurai ni plante ni animal de companie, même un poisson rouge je risque de le tuer par le truchement de l'inadvertance.

Voilà, maintenant je suis super triste, en plus je sais pas quoi faire du cactus, parce que je veux pas le jeter, mais si je le laisse en place, je vais me sentir mal à chaque fois que je vais le voir.
Maintenant il me reste un cactus, celui que je préfère le moins, mais j'espère quand même qu'il va tenir le coup encore un peu, et Arthur, celui qu'élo m'a donné, qui m'a fait trois mini pousses en haut et plus rien, alors j'espère que lui non plus est pas en train de trepasser.

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