Mardi 13 décembre 2011 à 20:19


 
Je suis tombée sur le livre vendredi aprèm pendant que (je broyais du noir) j'étais à la bibliothèque de l'IUFM et que je regardais autour de moi. Je me suis rappelé que quand j'étais petite, j'avais vu le début du film, genre les deux premières minutes, jusqu'à ce qu'une fille se plante un taille crayon au bout du doigt et que ça pisse le sang.

Par le fait, aujourd'hui, je suis bien contente de ne pas avoir regardé tout le film à l'époque parce que
1) j'avais pas l'âge, il est interdit au moins de 12, et j'en avais 10 à l'époque
2) si je l'avais regardé, j'aurais rien compris.
Parce que môman a beau dire que je suis pure et innocente, et l'époque j'étais aussi naïve qu'une couventine (une gugussette qui habite dans un couvent) et on m'aurait dit que la crotte de zoziot avait un gout de guimauve, j'y aurais cru
3) si je l'avais regardé et un peu compris, je crois que j'aurais été vraiment choquée

Du coup, j'ai emprunté le bouquin, dont j'ai littéralement fait deux bouchées, et j'ai regardé le film dans la foulée (être coincée à la maison un lundi, ça a du bon). Et ça m'a frappée.
Même en le lisant maintenant, alors que je suis censée être une grande fille et tout et tout, je peux quand même dire que c'est un livre qui m'a marquée.
Et je me dis qu'il faut vraiment avoir au moins l'âge de l'heroïne (une quinzaine d'années) pour le lire ( et du coup je me demande ce qu'il fait au CRD et à quelle classe il est déstiné).

En tout cas, je vous raconterai pas l'histoire, des fois que l'envie vous prenne subitement entre un capuccinno et une tarte aux pommes de lire le livre, ou de voir le film, parce qu'il est vraiment super fidèle au livre. Mais je peux quand même vous dire que malgré tout, j'ai bien aimé.
Enfin, je veux dire, l'histoire est terrible, mais elle fait réflechir.

Lundi 12 décembre 2011 à 19:36

Ca m'a sauté à la figure quand j'ai ouvert le frigo. Je veux pas dire par là qu'il y a un méchant petit gus qui m'a sauté en plein visage, hein.
C'est à cause des yaourts !
C'est à cause des yaourts que j'aime pas être toute seule, parce que dans les packs de yaourts, il y en a forcement que j'aime moins. Par exemple, j'adore ceux à la fraise, mais j'aime moyen ceux à la nectarine. Du coup, c'est toujours les mêmes qui disparaissent en premiers, et les mêmes qui restent. Mais s'il y a quelqu'un pour les manger, c'est chouette quand même.

C'est comme la glace avec la chantilly. J'aime bien la glace, mais pas trop la chantilly, alors je préfère que quelqu'un boulote la crème et après je peux manger ma glace.
C'est aussi comme les bounty et les kinders bueno qui sont toujours vendus par deux, alors qu'en général j'en veux qu'un. Du coup, je suis toujours obligée de trouver quelqu'un pour le deuxième.

Il y a aussi des trucs dans la vie qui sont énervogènes quand on les fait tout seul, comme par exemple la vaisselle. Parce que j'aime bien laver, mais pas essuyer, donc il me faut un camarade de vaisselle.
Ou alors remettre la couette dans sa housse, ou plier des grands draps (même des petits, par le fait).

Dimanche 11 décembre 2011 à 19:50

J'ai envie d'inverser les choses, de dire que la semaine c'est le week end, même si je vais en cours le week end, et de dire que le week end, c'est la semaine, même si je vais pas en cours la semaine. Un "week end" de 5 jours, et une "semaine" de 2 jours. Ca serait parfait.
Et alors que peut être, je serai pas trop triste de passer la "semaine" chez "moi".

Je déteste rentrer chez moi le dimanche soir. C'est un peu comme partir d'un pays où il fait beau et chaud et atterrir dans un pays où il fait moche et froid.
Je déteste encore plus rentrer le dimanche soir quand c'est pour trouver des mauvaises nouvelles sur mon bureau. Du moins, une fois que j'ai trouvé mon bureau, sous le tas de truc entassés dessus, parce que quelqu'un a mis ma chambre sans dessus dessous pour laver le sol.
Je déteste aussi rentrer le dimanche soir quand c'est pour avoir droit à une "conversation" qui se résume à " mets tes chaussons, j'ai lavé par terre " et "tu te laves les cheveux à la maison, t'as qu'à les attacher, et te les laver en rentrant ".
Moi aussi je vais bien, j'ai passé un bon week end, d'ailleurs j'ai encore mangé de la tourte maison, elle était bonne.
Et pis t'en fais pas pour le papier qui est sur mon bureau, je ferai comme si je l'avais pas vue, après tout, on s'en fout.
Prends aussi ton temps pour me rembourser, c'est vrai que c'est pas de ta faute si tu peux pas travailler avec des méchants qui te persécutent.
Mais pardon, t'auras pas de calin, je suis trop vieille pour ça. Et pis c'est pas toi qui m'a dit que tu réglais tes problèmes toute seule ? Tant mieux alors, j'ai pas à te plaindre.

je déteste rentrer chez moi le dimanche soir.

Mercredi 7 décembre 2011 à 19:56

je voudrais bien devenir institutrice, oui, mais si un jour je deviens maitresse, avant tout je reste une fille.
Alors oui, je sais marcher avec des bottes à talons, et oui, je marche vite (parce que je déteste perdre du temps dans les trajets), sauf quand je me promène (et encore) ou que je regarde les vitrines des magasins (ça dépend desquels).
Et aussi, dans mon sac, je transporte pas les programmes 2008, mais Cosmo (ou Glamour quand j'ai fini), certes c'est pas une lecture très culturelle, mais franchement, le soir sur le chemin du retour, j'ai pas envie de me faire l'intégrale en cent volumes de la biographie d'un illustre inconnu.
Et puis je porte pulls vert, ou jaune, et un beret rouge, assorti à mon écharpe et à mon parapluie, si c'est pas la classe, ça ^^ (voilà ce qui arrive quand on lit trop de magazin pour filles ^^)
(ça me rappelle Lizou qui disait que je ressemblais à une gugussette sortie d'un magazin, merci, c'était très gentil).

Bref, avant tout, je suis une fille.

Mardi 6 décembre 2011 à 19:32

Je devrais me faire un T-Shirt avec écrit en gros dessus : "j'ai pas envie de parler " et le mettre quand je rentre chez moi.
Pour les jours où j'ai vraiment pas envie de parler, et où je dois répondre à des questions idiotes comme : "l'aspirateur, tu le passes maintenant ou plus tard ? " (jamais) ou " c'est le bon pack de compotes que j'ai acheté ? " ( il n'y en a qu'un en rayon).
Parce que c'est déjà pénible de répondre à ce genre de questions en temps normal, mais quand c'est un jour où j'ai juste envie qu'on me fiche la paix, c'est l'horreur.
Mais c'est encore pire quand ce genre de questions constitue toute forme de conversation et exclus les questions " intelligentes ".

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