Mardi 1er juin 2010 à 9:53
A deux heures du matin, cette nuit, je me noyais dans mes larmes et dans mes souvenirs. J'en étais à frapper dans mon oreiller pour ne pas crier, parce que possiblement que ça aurait réveillé les gens, qui se seraient inquiétés, ou auraient simplement râlé d'avoir être déranger par une crise d'hystérie nocturne. Alors j'ai craqué, et j'ai pris quelque chose pour dormir.
Bizarrement, du fond de mon délire nocture, j'ai réussi à trouver la seule chose positive dans toute cette histoire que j'arrive à regarder en face sans avoir envie de me tirer une balle : c'est un peu grâce à moi que Paulinou et Corentin sont ensenble, et je me dis que, franchement, ça, ça vallait le coup.
Et puis je me suis rappelée comment c'était avant le 6 Décembre 2008, dans quel état j'étais, au bord du rouleau, au fond du trou, je me rappelle même m'être mise à pleurer dans le RU alors que je mangeais avec Lizou. Vous pouvez même demander à Annabelle à quel point j'étais désespérée, je lui aurais demandé de me présenter tout son village si j'avais pu, j'étais ...
Et pis tout d'un coup, vous me servez sur un plateau d'argent quelqu'un d'incroyablement adorable, et moi, le petit coeur d'artichaud, pour la première fois de ma vie, je suis tombée amoureuse.
Juste avant qu'on se sépare, il m'a dit que quand on était sorti ensemble, ça aurait pu être moi, comme ça aurait pu être une autre fille, ce n'est qu'après qu'il a eu envie de me garder. Pour moi ça n'avait rien à voir. Depuis le début, c'était lui. Et quand je lui ai demandé de tout arrêter, c'est comme si je m'étais arrachée un petit bout de coeur.
Et maintenant, je me retrouve à la case départ, avec la trouille de repartir vraiment à zéro, comme à cette époque là. Je me dis que c'était probablement la plus belle occasion de ma vie, cette fête, et ça ne se reproduira plus. Je me dis aussi que je pourrai jamais plus aimer quelqu'un comme ça, c'est impossible, les " coup de foudre ", ça n'arrive qu'une seule fois.
Un nouveau mois commence, je prie pour que ça veuille dire que les choses vont changer, que peut être quelqu'un me prouvera que j'ai tord de penser que je ne peux plus aimer personne, mais j'en doute.
Je repense à Dimanche, quand j'étais avec ma Lisa sur la balançoire, il n'y avait que nous, et je l'écoutais me parler en me balançant, et elle me faisait rire par la façon qu'elle a de parler, elle a 10 ans mais elle parle des fois comme une adulte. Et à ce moment là, assise dans le parc, j'étais juste heureuse, parce qu'il n'y avait rien ni personne autour de moi pour me faire du mal.
